En réalité le raisonnement de la banque qui accorde un prêt est plus compliqué. Pour ceux qui veulent le détail, le voici: La banque est prète à accorder un prèt à 110% de la valeur de revente du bien mais elle estime qu'en cas d'insolvabilité du débiteur, elle ne saura revendre le bien qu'à 80% de sa valeur estimée ce qui est souvent le cas quand une vente est précipitée. Vous l'aurez compris, la banque ne prend pas de risque.

Pour l'aquéreur c'est une protection supplémentaire. Si la banque n'accorde pas son prêt, la promesse de vente est suspendue sans besoin de verser une compensation au vendeur. Il n'est pas possible de regretter son investissement pour des raisons de mauvaise appréciation du bien. Le taxateur est là pour nous en empècher. Ninamsterdam nous a expliqué que ce genre de choses arrivaient et qu'il fallait mieux continuer à chercher ailleurs dans pareil cas.

On comprends mieux pourquoi le marché de l'immobilier semble si actif. Les candidats à la propriété n'hésitent pas à faire une offre dès la première visite pour être sûrs d'êtres retenus. Parfois cette offre est supérieure au prix demandé pour mieux convaincre le vendeur. Ce petit jeu n'est pas si risqué puisque le taxateur passe derrière vérifier si le prix de l'offre est raisonnable.

Il reste que le marché est soutenu par les avantages fiscaux et des banques qui prêtent sur 30 ans. Mais la visite du taxateur envoyé par la banque avant la signature de l'achat d'un bien immobilier permet à chacun d'être rassuré. L'aquéreur valide son investissement et la banque qualifie son crédit. Ceci calme un peu le jeu mais n'empèche pas le marché de fluctuer comme il le fait partout.

Le taxateur n'est en fait qu'un agent immobilier non impliqué dans la vente du bien. Il est mandaté par la banque et visite le logement comme n'importe quel client. Il remet ensuite un rapport d'expertise (et une facture) donnant son estimation de la valeur du bien. La banque n'accorde son prêt que si cette estimation dépasse le prix d'achat. Ce qui fût notre cas...