Ce matin j'allais au boulot à vélo, comme d'hab' avec mon b'twin. En pédalant je pensais que je devrais vous parler de ma traversée quotidienne de la ville et de ses canaux. En descendant un pont, je prends de la vitesse, je double un camion à l'arrêt alors qu'un cycliste arrive aussi à toute berzingue en face. Il crie mais n'évite pas la colision. Il se rattrape mais moi je n'évite pas la chute et je glisse sur la chaussé mouillée. Quelque metres plus loin, je me tente de me relever. J'ai l'annorak et la main rappés, le vélo déraillé mais je tiens debout. L'autre est là je lui dis que tout va bien en franglais mais en fait je suis quand même un peu sonné.
J'ai pu remettre ma chaine en place et rouler lentement jusqu'au boulot. Là, j'ai put soigner mes égratignures et me remettre de mes émotions. Tout va bien il y a eu plus de peur que de mal. C'est ma première chute mais sûrement pas la dernière ajoute un collègue. N'empèche demain je vais aller bosser en tram.
Sinon, la vie continue normalement et tout le monde prend son vélo pour faire vaquer à ses occupations. Puisqu'il n'y a plus de lumière, il faut que chaque vélo soit équipé de son propre éclairage pour être bien visible des autres. C'est la loi. d'ailleurs, ici les policiers verbalisent facilement les cyclistes pour défaut de lumière. D'ailleurs avec l'heure d'hiver, beaucoup de distraits rentrent chez eux la nuit sans lumière alors que la veille il faisait jour à la même heure. Pour les flics, c'est la période préférée pour faire des barrages à cyclistes. Ils stationnent en nombre près d'une rue à fort passage et arrêtent tous les cyclistes sans lampe allumée. A 20? par infraction, les constables gagnent très vite de quoi se chauffer pendant l'hiver.
