Elsevier et les universités

Le torchon brûle entre Elsevier et les universités. Il faut dire que ces dernières doivent se serrer la ceinture alors que la première réclame de plus en plus pour l'utilisation de ses revues scientifiques.

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Twitter aux Pays-Bas, rue par rue

J'avais souligné, après le jour de l'an 2001 le nombre de tweets venant des Pays-Bas était plus important qu’ailleurs. Une question était en suspend, celle de la raison de cette loquacité batave(1). Le service Mapbox a dévoilé en 2013 une carte du monde des tweets géolocalisés faisant apparaitre les lieux où l'on tweetait le plus. Encore une fois, les Pays-bas se détachent des pays environnants mais moins que sur la carte des tweets du nouvel an. Ils semble que les courtes distances entre les grandes villes où l'on tweete soit ce qui crée cette impression que le pays entier tweete. Par comparaison, l'Angleterre, où il y a aussi de nombreux tweets ressemble plus à un réseau étalé que les Pays-Bas.

 C'est en zoomant sur la carte pour découvrir les hauts lieux de twittage de Hollande, que cela devient intéressant.

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Porte monnaie électronique : C'est la fin du Chipknip

borne de recharge Chipknip Lancé aux Pays-Bas en 1996, le porte-monnaie électronique Chipknip est l'un des plus vieux du monde, son nom est clicketant et le « Ch » n'est pas raclé à la hollandaise, c'est le « chip » qui fait référence à la puce de la carte de paiement.

En fait le premier système au monde, Proton a été lancé en Belgique dans la même année et le Chipknip néerlandais s'en inspire directement. Le système Chipknip est porté par la société Currence, fondé par un consortium de banques néerlandaises. Les banques Postbank et ING ont ensuite lancé leur propre système Chipper avec une puce différente mais le système n'a pas perduré et Postbank, racheté par ING en 2009, a rejoint le consortium Currence et son système Chipknip.

Chipknip est l'équivalent de notre moneo (mon€o) en France. Souvent attaché à une carte bancaire, il permet de régler des petits montants aux commerçants et aux appareils automatiques qui l'acceptent. Contrairement à la France, le Chipknip doit être rechargé à partir d'une borne spécifique (voir ci-contre) alors qu'en France ce service est assuré par des distributeurs automatiques de billets (DAB) et des cabines téléphoniques compatibles.

Chronique d'une mort annoncée

Seulement comme pour moneo, le système est jugé trop cher par les commerçants qui payent une commission. Dès 2007, les grandes villes ont annoncé que leurs parcmètres n'accepteraient plus ce moyen de paiement, préférant le Pin, virement électronique, signé par code secret et utilisable avec les mêmes cartes bancaires.

En 2012, c'est au tour des grandes chaines de magasin, HEMA, Albert Hein et Jumbo de mettre fin au service lors de l'introduction de nouveaux mode de paiement par « Pin ». Les sommes payées par Chipknip ont chuté et Currence a annoncé qu'elle allait mettre fin au système au 1er janvier 2015, après 18 ans de service. Les systèmes de paiement par « Pin », SMS et smartphone (et aussi Paypal ou Bitcoin) prendront le relai.

Logo pour annoncer la fin du Chipknip

Videz vos porte-monnaie

Toutes les banques des Pays-Bas rappellent à leur clients la fin de ce service. Les sommes déposées sur le Chipknip doivent être utilisées ou crédités sur le compte courant du porteur avant le 31 décembre parce que plus aucune transaction ne sera possible à partir du 1er janvier. Sur le site de Chipknip, un décompte indique aux clients le temps qu'il leur reste.

Les banques ont néanmoins accepté de recréditer le compte des porteurs de Chipknip qui aurait oublier de vider leur carte. Cette transaction aura lieu automatiquement pour tout le monde, le 7 février 2015. Les porteurs de cartes non attachées à un compte ne sont pas concernés par cette offre et doivent donc se dépêcher pour vider leur carte.

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Pour se soulager (5)

J'ai déjà passé en revue les différents moyens de se soulager à Amsterdam. C'est surtout qu'il y a des moyens qu'il ne faut pas utiliser. Pisser dans la rue par exemple ce n'est pas autorisé. Vu le nombre de touristes (et locaux) imbibés qui débarquent les vendredi soir, il est bon de le rappeler. C'est ce que fait la mairie en apposant ces panneaux dans les quartiers de sortie.

Ne pas pisser dans la rue

Pour que les imbibés puissent se soulager, elle met à disposition des bacs à pipi en plastique qui sont évacués à la fin du week-end. Il y a aussi quelques vespasiennes, qu'on appelle krull, dans la ville mais ces dernières tendent à être remplacées par des toilettes publiques plus modernes. Tout ça pour dire qu'il ne faut pas pisser dans la rue.

Parce que pisser par terre c'est sale et que ça pue, parce que l'urine est corrosive et que ça abîme les murs qui soutiennent souvent des bâtiments historiques classés, parce que même les jours suivants ça pue, parce que c'est interdit par arrêté municipal, parce que c'était peut-être pas la peine d'accepter cette dernière bière, parce que la chaussée n'est pas en émail… Tout ça pour dire qu'il ne faut pas pisser dans la rue.

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La fausse cocaïne d'Amsterdam tue

Depuis quelques jours, de grands panneaux ont été disposés dans les rues d'Amsterdam. C'est a police de la ville qui les a placés là et ils s'adressent en premier lieu aux touristes. Si on n'y prend pas garde on dirait que la police essaye de vendre de l'héroïne blanche aux touristes.

white heroine sold to tourists

Les apparences sont parfois trompeuses et les choses ne sont pas si simples que ça. Explications :

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Où vas-tu zwarte Piet ?

Saint Nicolas est revenu comme tous les ans et cette année encore il est accompagné de ses serviteurs peints en noir, les zwarte Piet. Chose nouvelle cette année, les zwarte Piet ammènent avec eux la discorde et les polémiques. Le joyeux drille ne fait plus rire tout le monde, ses opposants trouvent la création de ce personnage raciste et veulent fêter Sinterklaas (Saint-Nicolas) sans eux.

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Train de nuit, c'est fini

J'essaye un service de train de nuit pratique et moins cher entre Prague et Amsterdam et hop, voilà que Deutsche Bahn annonce sa fermeture.

Nouveau mot : Slaaptrein

En 2010, Je devais me rendre à Prague pour le boulot fin avril. Mais les perturbations fumeuses du volcan islandais Eyjafjöll (j'espère l'avoir bien dit) m'a incité à chercher d'autres moyens de transport que l'avion. C'est là que j'ai découvert l'option train de nuit (slaaptrein). Les néerlandais disent train où dormir même si le nachttrein qui veut dire train de nuit existe aussi. Tout le monde comprend, s'il est aussi possible de dormir dans un tain de jour même si c'est moins confortable...

City Night Line

Le service de train de nuit est opéré par la CNL, City Night Line, filiale de la DB allemande très présente à Amsterdam Centraal avec ses ICE rouge et blancs. Les trains de CNL sont plus discrets le soir mais il y en a plusieurs partant entre 17 et 18 heures en direction de Prague, mais aussi de Varsovie (le même train qui se sépare à Berlin), Copenhague ou Zurich. Les billets sont disponibles à partir de 29 euros (prix promo en siège inclinable) à presque 300 euros en coupé individuel de luxe.

Même si j'ai pris l'avion en 2010, j'ai pu noter que ce pourvait être une bonne option pour visiter l'Europe. Même si on passe 10 ou 12 heures dans le train, on ne perd pas de temps puisqu'on se couche dans un pays et on se réveille dans l'autre. Grâce au train de nuit, le transport et une nuit d'hébergement coute moins cher qu'un billet d'avion. Qu'il n'y a pas de changement pour rejoindre le entre ville en train. On évite aussi le scan de sa valise et la fouille au corps, les multiples contrôles et l'attente dans un supermarché, tout ce qui fait qu'on aime les aéroports. Plusieurs lignes partent d'Amsterdam et de nombreuses autres parcourent l'Europe. La carte des lignes de la CNL couvre bien plus que l'Allemagne.

Carte du réseau des trains de nuit CNL

J'ai finalement testé ce train de nuit cette année entre Prague et Amsterdam.

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Les vélos morts

Quand on vient d'arriver à Amsterdam, on est marqué par de nombreuses choses nouvelles que j'ai essayé de vous exposer sur ce blog depuis des années. Parmi elles, la bicyclette et le mauvais temps sont les changements les plus évidents. Cette photo, prise lors de mon premier automne à dans cette ville de Hollande du nord, illustre les deux.

Les vélos morts

En 2006, je vous parlais du temps qui se gâte avec une photo similaire, prise il y a exactement huit ans. J'ai peu insisté sur les troupeaux de bicyclettes qui s’agglutinaient à l'entrée de la gare du sud (Sation Zuid WTC). Depuis, la gare a changé de nom et les abords ont été aménagés avec un parking souterrain pour vélos et de nombreuses autres places à proximité.

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On revient sur la dispense d'interdiction de fumer

En 2008, j'annonçais que le France tout comme les Pays-Bas allaient interdire de fumer dans tous les lieux publics sans exception. Un des points communs dans les deux pays, les plaçant de fait dans le club des pays les plus stricts envers le tabac comme le montre cette carte d'Europe :

Carte de l'interdiction de fumer dans les lieux publics en Europe

On pourrait penser que la loi aurait du mal à s'imposer en France, pays latin et frondeur tandis qu'elle passerait mieux aux Pays-Bas, pays nordique et consensuel où l'industrie ne dispose plus d'un champion national proche des milieux politiques. C'est pourtant le contraire qui s'est produit. Les Pays-Bas viennent seulement d’entériner l'interdiction complète en ce 22 octobre 2014. Il aura fallut 6 ans ! Retour sur cette bataille de la fumée :

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Voiture éléctrique : Amsterdam en avance

Alors que tout le monde semble découvrir la voiture électrique au salon (Mondial) de l'automobile de Paris, Amsterdam continue son petit bonhomme de chemin dans la diversification des modes de transports durables. Les voitures en partage y stationnent depuis les années 90 et la première borne de recharge électrique a été posée il y a cinq ans. Ici, le coût du stationnement et l’exiguïté de la ville ne favorise pas la possession d'un véhicule ce qui aide le développement des modes de circulation alternatifs. Petit historique :

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