Les timbres de décembre sont une tradition pour les fêtes aux Pays bas et tous les ans (ou presque) depuis 2006 je vous fait découvrir de nouveaux visuels de timbres qui vous permettent d'envoyer vos courriers à moindre coût.

Cette année alors que les réseaux sociaux et les avatars se couvrent de drapeaux tricolores, la poste a fait un effort particulier en reprenant les trois couleurs bleu, blanc rouge pour ses timbres de décembre. Les envois de cartes pour la saint Nicolas, Hanukkah, le solstice d'hiver, Noël et les vœux de nouvel an porteront cette année les couleurs de Paris sous la neige.

Voir aussi

• Timbres de décembre en 2006
• Timbres de décembre en 2007
• Timbres de décembre en 2008
• désolé, je n'ai pas ceux de 2009
• Timbres de décembre en 2010
• désolé, je n'ai pas ceux de 2011
• Timbres de décembre en 2012

Je vous ai souvent parlé des timbres de décembre sur ce blog. Réservés à l'envoi de cartes, ils incitent les hollandais à écrire puisqu'ils coûtent moins cher (40 centimes au lieu de 44). Chaque année une nouvelle planche de ces timbres à découvrir avec un visuel de saison.

Cet année, hiver hypster oblige, les motifs de pull de ski à la Joseph Marie Jacquard sont à l'honneur, dans un style graphique qui n'est pas sans rappeler les timbres écolos de ces dernières années. La planche coûte huit euros tout rond pour vingts timbres tout rectangles.

Si je vous en parle aujourd'hui c'est que les timbres de décembre (decemberzegel) on cette année 25 ans.

Cette année encore nous ne sommes pas gâtés en jours fériés. Après le week-end de pâques, nous avons déjà épuisé la moitié des jours fériés disponibles jusqu'à Noël.

On peut voir les jours chômés sur le site du RIPE NCC. Il n'y a pas grand chose. Pourtant nous sommes gâtés. Le vendredi saint n'est pas chômé dans tous le pays, seulement les administrations sont généralement fermés. Dans les entreprises, ce jour de congé est à la discrétion de l'employeur. Souvent plus utilisé dans le sud catholique que le nord. Le lundi de pâques, par contre, est officiellement férié partout.

Cette année, la fête de la reine tombe un samedi. Pour ceux qui ne travaillent pas ce jour là, c'est un jours férié qui passe à la trappe. Quand ce jour tombe un dimanche, il est décalé pour satisfaire tout le monde, mais pas le samedi. Tant pis.

Le premier mai est quasiment inconnu ici, seul exception pour tout le pays, les employés de bureau de la mairie d'Amsterdam font la fête du travail.

Les jours du souvenir (4 mai) et de la victoire (5 mai) sont toujours célébrés mais seul le jour de la victoire est chômé une fois tous les 5 ans. La dernière fois ayant été en 2010, il va encore falloir attendre.

Les deux jours fériés suivants sont des fêtes chrétiennes. L'ascension (Hemelvaartsdag) et le Lundi de Pentecôte (Pinkstermaandag). Après cela, plus rien.

Pas de fête nationale, pas de fête provinciale, pas de 14 juillet ou d'Assomption, les néerlandais ne peuvent compter que sur leurs congés payés pour avoir des vacances. Rien d'autre jusqu'à Noël, qui tombe un dimanche. Heureusement cette fois, il y a un deuxième jour de Noël.

Hier c'était le week-end pour ranger les décorations de noël et faire un peu de ménage...

Ça tombe bien, dans la tradition liturgique chrétienne, le temps de noël se termine le deuxième dimanche de janvier avec le baptême de Jésus, une semaine après le passage des rois mages.

Ça tombe bien parce que le sapin se fait sec et c'est le moment ou jamais de débrancher les guirlandes. Il ne reste plus qu'à se débarrasser du sapin qui va soit trainer dans la rue (voir mes vœux pour 2011), soit être recyclé en compost pour les plus chanceux, soit finir dans un grand feu de joie.

Ça tombe bien, un feu de joie était organisé sur museumplein (la place des musées), organisé par le centre des jeunes du quartier. On peut y apporter son sapin qui sera brûlé devant la foule sans procès. Les sapins secs brulent bien et le feu de joie ravit les enfants (et les adultes) qui courent dans tous les sens. Cette grosse fête de quartier était égayée par la fanfare De Eerste Liefdesnacht sous l'œil vigilant des pompiers.

Pendant plus d'une heure les gens ont afflué pour se réchauffer auprès du feu et montrer aux enfants que noël, c'est fini, tout part est parti en fumée. Les gens apportaient leurs sapins qui étaient jetés au feu un à un, consumant en quelques minutes tout secs qu'ils étaient (les sapins, pas les gens).