Ces dernières semaines, le printemps avait fait une entrée en force dans le mois de mai au point de retrouver à Amsterdam les températures parmi les plus hautes d'Europe. Puis le vent marin s'est levé et la température est revenue à un niveau normal. Aujourd'hui il pleut.

Au printemps, beaucoup d'arbres perdent leur semences et comme Amsterdam est une ville verte et bercée par les vents, on le remarque à tous les coins de rues. Ça a commencé par une fine couche de polen que je retrouvais sur mon vélo tous les jours. maintenant ce sont d'innombrables confettis blancs qui jonchent le sol et sont soulevés par les raffales et tournoient à l'angle des rues comme des grains jettés à la gueule de mariés hilares.

Je ne sais pas de quels arbres veinnent ces confettis mais il y en a partout dans la ville. Nottement dans mon quartier où les vélos semblent se garer sur un nid de neige. Ça n'a en tout cas rien à voir avec la neige du mois de juin que j'ai photographié il y a 10 ans à Saint Petersbourg. Là bas ce sont des semences des peupliers qui s'entassent dans les rues et comme ce n'est pas une matière ignifuge, les gamins jouent à y mettre le feu. Rien de tout cela ici.

• Photo d'Amsterdam sous la vraie neige

Robert caille

L'histoire de Robert et Claudia n'est pas exacte. En fait, ce couple est propriétaire de l'immeuble entier. Je ne connais pas l'histoire qui a mis leurs noms sur deux sonettes de la maison. Lors de leur dernier déménagement du 27 avril dernier, ils allaient s'installer au bord de l'Amstel, laissant l'immeuble vide à part notre appart. (<-- quelle belle allitération).

Robert né

Robert nous avait prévenu que les fenêtres allaient êtres changées en deux jours et sans nous déranger. Vous savez déjà ce qu'il en a été de ces deux jours. La semaine de pénibles travaux s'est achevée hier soir aussi mal qu'elle avait commencée. Un plombier prévu à 16h00 est arrivé à 19h00 pour reposer un radiateur démonté samedi dernier. Il est resté jusqu'à 22h30 pour termier son travail et j'ai donc raté un rendez-vous important. Je me suis engueulé avec son patron. Robert a eu droit à un message téléphonique dépité et un mail incendiaire.

Robert seuse

Ce matin, Robert est passé à la maison, alors que je portais des rideaux à la laverie et qu'une femme de ménage briquait l'étage. Robert a fait le tour de nos derniers griefs. Puis il est revenu avec un bouquet de fleurs. Pour nous aider à nous sentir à nouveau chez nous. ( J'avais déjà acheté des tulipes hier pour Sophie, j'ai l'air de quoi maintenant ? ). Je peux enfin débaler mes étagères achetées il y a une semaine pour pouvoir me sentir chez moi pour de bon. Voyez ci-contre les fleurs entourées de nos bouquins, ça a quand même une autre gueule qu'un tas de briques.

Tout petit déjà les enfants néerlandais apprennent à aimer le vélo et les fleurs...