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dimanche, 22 mars 2020

Coronavirus : La horde le marteau et la danse

Fasse au coronavirus le gouvernement néerlandais n'a toujours pas opté pour appeler au confinement. Ce choix est justifié par la stratégie de l’«immunité collective», souvent qualifié de stratégie de la horde qui ne semble pas faire l'unanimité au point qu'aujourd'hui il envisage maintenant de fermer les magasins. Si cette option est tant décriée pourquoi est elle mise en avant par ceux qui ont la charge du pays et de la sécurité de tous ses habitants. Est-elle si mauvaise que ça ?

L'avance du Coronavirus

Je ne vais pas vous faire une énième point sur cette pandémie qu'on observe déjà depuis deux mois. Il est très contagieux et la réduction des interactions sociales est le moyen pour réduire sa progression. Non pas pour éradiquer le virus mais déjà pour permettre aux service de soin de faire face à la forte demande engendrée par la nouvelle maladie et ainsi sauver des vies. #DATAGUEULE l'explique mieux que moi.

La stratégie de la horde

Seulement ce qu'il n'est pas dit c'est que le ralentissement de la courbe de propagation du virus fait que certaines personnes ne seront pas touchées (tant mieux) et qu'elle peuvent tomber malade et déclencher une nouvelle épidémie au moment de la levée du confinement. L'idée de la horde est justement de faire en sorte qu'une grande majorité de la population soit touchée, guérie et donc immunisée pour être plus forte dès que possible.

Coronavirus: la stratégie néerlandaise de la horde, une blague de très très mauvais goût

C'est ce que résume Thierry Wouters dans sa tribune sur la Libre Belgique, en n'oubliant pas d'ajouter que cette stratégie à l'avantage de moins plomber l'économie que le confinement et rend le pays plus compétitif plus tôt. Certes, mais à quel prix.

Thierry Wouters parle du prix à payer: le taux de mortalité du Covid-19 qu'il estime entre 2% et 6%. Cette stratégie c'est une sorte de vaccination obligatoire mais dont le vaccin est fatal à plus de 2%. Jamais un tel vaccin ne serait homologué. De plus 2% est le bas de la fourchette du taux de létalité du virus dans les régions où les services médicaux ne sont pas débordés. Or on a vu plus haut que si on ne fait rien, ils sont vite débordés.

Les exemples de Lombardie ou du Grand Est devraient être connues de Mark Rutte alors pourquoi cette stratégie?

La double courbe

La réponse est peut-être dans une courbe publiée dans un article de The Imperial College UK (PDF) montrant cette résurgence du nombre de cas après une levée des mesures prises pour stopper le virus.

Suppressionstrategy  scenarios  for GBshowing ICUbed  requirements.  The  black  line  shows  the unmitigated epidemic. Green shows a suppressionstrategy incorporating closure of schools and universities, case isolation and population-wide social distancingbeginning in late March 2020. The orange line shows a containment   strategy   incorporating   case   isolation,   household   quarantine   and population-wide social distancing. The red line is the estimated surge ICU bedcapacity in GB.  The blue shading shows the 5-month period in which these interventions are assumed to remain in place.

Cette courbe a sûrement été sur la table des cabinets de crise et retenu l'attention des gouvernements américains, britaniques et néerlandais les incitant à choisir une stratégie pour en finir au plus tôt malgré le coût plutôt que de faire des efforts et d'avoir des morts après.

Le marteau et la danse

Un article de Tomas Pueyo —qui suit le Covid-19 et analyse les données depuis le début du mois— explique pourquoi ce n'est pass le bon choix. Cet article Coronavirus: The Hammer and the Dance a même été traduit dans plus de vingt langues dont le français Coronavirus: le marteau et la danse et le néerlandais Coronavirus: De Hamer en de Dans.

Comme il existe une version française, je ne vais pas la paraphraser ici. En gros la courbe ci-dessus manque une donnée essencielle. Le temps. Le temps qui permet d'apprendre un peu mieux les gestes barrières, de mettre des politiques de dépistage et d'isolements ciblés efficaces, de fournir les centres de soins en matériel suffisant. Sur ces deux derniers points la France et l'Italie sont en train de montrer que plus de temps aiderait.

Une courbe similaire mais prenant mieux en compte le facteur temps a été publiée dans un article de The Lancet montrant cette résurgence du nombre de cas après une levée trop hâtive des mesures prises pour stopper le virus mais montrant aussi que des bonnes mesures prises dans la durée peuvent stopper le virus.

A baseline simulation with case isolation only (red); a simulation with social distancing in place throughout the epidemic, flattening the curve (green), and a simulation with more effective social distancing in place for a limited period only, typically followed by a resurgent epidemic when social distancing is halted (blue). These are not quantitative predictions but robust qualitative illustrations for a range of model choices.

Tomas Pueyo ne parle pas de cette étude mais il s'attarde sur la période après l'abaissement de la courbe (le marteau). Il indique que les reprises de foyers seraient bien mieux maîtrisés que lors de la première expansion de l'épidémie parce que le public serait préparé et que les pouvoir public saurait quelles mesures prendre rapidement. Il parle donc de danse de la courbe, le virus tentant plusieurs percées en vain parce que nous serions les plus forts.

Comme nous en sommes encore avant le marteau, il nous reste encore à montrer que nous sommes les plus forts. Chiche ?

lundi, 21 mai 2018

Haro sur le 30% ruling

Une question revient régulièrement dans les conversations entre expatriés à Amsterdam, c'est « Est ce que tu bénéficies du 30% ruling ? ». Ce 30% ruling (30%-regeling) est une disposition fiscale qui accorde un abattement de 30% sur le salaire brut imposable de tout salarié qui est venu de l'étranger pour occuper un poste qui ne pouvait pas être pourvu avec la main d'œuvre locale. Cette disposition vise à aider les personnes très qualifiées à venir aux Pays bas, malgré le taux d’imposition plutôt élevé du pays et ainsi aider les entreprises néerlandaises qui veulent se doter de compétences rares.

Les conditions pour obtenir cet avantage fiscal, telles que listées sur le site du service des impôts (Bellastingdienst) sont simples: - avoir un travail aux Pays bas - avoir des compétences difficilement trouvables aux Pays bas - avoir vécu à 150 kilomètres hors des frontières du pays pendant au moins 16 mois au cours des deux dernières années.

Les demandes sont généralement faites par l'entreprise qui emploie l'expatrié et elles sont examinées au cas par cas. La sélection semble drastique mais dans les faits, tout expatrié venant avec un diplôme supérieur peut prétendre à cet avantage. Si je n'en ai pas encore parlé c'est que je n'ai pas fait partie de cette catégorie.

10 ans, 8 ans, 5 ans…

Depuis des années cet avantage est accordé pour une période de 10 ans. Seulement le gouvernement des Pays bas comme ailleurs cherche à gratter quelques thunes sur le budget et depuis 2012, les personnes qui font la demande de cet avantage ne peuvent plus le recevoir que pour une période de 8 ans. Aujourd'hui le gouvernement veut encore revoir à la baisse la durée des bénéfice du 30% ruling en le réduisant à 5 ans. C'est la 132ème disposition de l'accord de coalition (Regeerakkoord 2017 2021 VVD, CDA, D66 en ChristenUnie) signé en 2017 par les partis au gouvernement. La règle devrait s'appliquer en 2019. Il est donc temps de travailler sur le texte qui sera présenter le jour de la note des millions.

De looptijd van de 30% regeling wordt verkort van acht naar vijf jaar.

5 ans pour tous dès 2019 ?

Dans les premières évaluations du projet le gouvernement semble entendre que la réduction de la durée de cet abattement de 30% s'étendra à l'ensemble des expatriés qui en bénéficient et non plus comme ce fut le cas en 2012 aux seuls nouveaux bénéficiaires. C'est un coup dur pour les actuels bénéficiaires, cela signifie une baisse de 12 à 16% de leurs revenus. Alors évidement, ils ne sont pas d'accord.

Une pétition tourne pour appeler le gouvernement, non pas à changer son projet mais uniquement à ne pas le rendre rétroactif. Elle est issue d'un collectif qui se nomme United expats of the Netherlands. Leur slogan et leur logique est simple: donner c'est donner…[1]. Ils arguent que cela ne rapportera pas beaucoup au budget de l'État mais risque d'avoir des conséquences négatives sur l'économie du pays.

Pour en savoir plus, visitez le site qui reprend leur slogan : A deal is a deal.

Note

[1] Le slogan est en anglais et en néerlandais et sonne beaucoup mieux: A deal is a deal soit afspraak is afspraak comme le disent les autochtones.

mardi, 16 janvier 2018

Jeroen Dijsselbloem ou la dutch arrogance

En mars dernier, Jeroen Dijsselbloem, le ministre des finances néerlandais et président de l'Eurogroupe[1] a suscité la colère dans les pays du sud de l'Europe avec sa réplique destinée aux Grecs du genre Vous ne pouvez pas dépenser votre argent en alcool et en femmes et après venir pleurnicher pour avoir de l'aide.

Suite aux protestations, il s'était justifié ensuite en prétextant la franchise très calviniste des Néerlandais. Cette justification a bien sûr attisé les animosités entre l'Europe du nord et celle du sud au sein de l'Eurogroupe et dans les éditoriaux. Non seulement cela lui évitait bien de demander des excuses pour avoir offensé tout un peuple mais en plus il donnait le crédit de la franchise à ce qui ne sont que des conneries de café du commerce.

Dijsselbloem qui regarde des enfants de haut

Seulement voilà le ministre a été unanimement applaudit au pays. Non pas parce qu'il gère bien les relations avec ses partenaires de l'Eurogroupe mais parce qu'il a agit en bon Néerlandais en faisant preuve de franchise. Il a eu droit à la reconnaissance de son Premier Rutte et de l'ensemble de la classe politique. Quand ailleurs dans le monde, ont trouve cette attitude néerlandaise brutale et rustre, les Néerlandais eux, son fiers d'être francs. C'est là une grande différence qu'ils ont avec les Français.

Note

[1] Jeroen Dijsselbloem n'est plus président de l'Eurogroupe depuis le 13 janvier 2018. Il a été remplacé par le portugais Mário Centeno.

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mardi, 30 août 2016

Randstad et Monster

randstad_monster.png En vous présentant la région du Randstad, je vous promettais de vous présenter la compagnie. C'est l'actualité qui me le fait faire aujourd'hui puisque la holding qui porte le nom de la conurbation néerlandaise vient de racheter le site d'annonces de recrutement Monster pour $429 million de dollars (environ selon le communiqué de presse).

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vendredi, 18 décembre 2015

Le revenu de base s'installe aux Pays-Bas

Des économistes et autres penseurs estiment que l'humanité a maintenant les moyens de se doter d'un système où les moyens de subsistance ne se basent plus sur le seul travail. La richesse collective est actuellement suffisante pour qu'au niveau d'une ville, d'une région ou d'un pays on puisse prendre en charge les besoins de base de tous sans distinction. Sauter le pas en donnant à tous ces ressources sans condition, abandonner les allocations d'assistance et laisser le reste aux initiatives individuelles ; c'est l'idée du revenu de base qui a été présenté au public en 2013 dans le cadre d'une campagne citoyenne européenne. C'est à ce moment que j'ai découvert cette idée que j'ai promue aussitôt intéressé par les possibles que cela ouvrait. La pétition européenne n'a pas collecté le nombre suffisant de signatures pour que la commission s'y intéresse mais l'idée s'est diffusée un peu partout pour être reprise et défendue par de nombreux acteurs qui ne faisait pas toujours l'unanimité. À ce jour aucune collectivité ne l'a mise en place.

Au pays bas, 2015 a été un tournant pour la prise en compte de cette idée.

Il y a d'abord eu cette campagne de crowdfounding menée par l'économetriste Sjir Hoeijmakers pour consacrer plus de temps à son activité militante pour le revenu de base. Sa page Dream and Donate de demandait pas de fonds pour cette cause mais un revenu de base de 1000€ par mois pour lui même afin qu'il puisse faire ce qui l'intéresse de son temps (sous entendu, militer pour le revenu de base, chose qu'il détaille quand même en profondeur).

Nouveau mot: Tegenlicht

La traduction littérale de Tegenlicht pourrait être contre lumière mais c'est plutôt contre jour qu'on dit en français. C'est le nom d'une émission sur la chaîne documentaire VPRO.

Le titre du tegenlicht du 25 avril 2015 était argent gratuit (Gratis geld). Vu l'attrait des néerlandais pour les promos en tout genre, il est probable que le titre ait fait mouche mais le sujet était le revenu de base (basisinkomen)[1]. Ce documentaire, avec plein d'intervenants intéressants qui discutent les expériences plus où moins comparables dans l'histoire ou le coût total d'un tel projet (30 milliards d'euros pour tous les Pays-Bas), a marqué les esprits.

Plusieurs municipalités ont été intéressée par le sujet et se sont demandés comment le mettre en place. Puisque l'on ne met pas en place un tel changement sans étude d'impact, la question de l'expérimentation de ce revenu de base s'est posée. La commune d'Utrecht, quatrième ville du pays en population se pose la question de la mise en place d'une telle expérimentation, vite rejointe par d'autre communes grandes et moyennes comme Groningue, Maastricht, Gouda, Enschede, Nimègue ou Wageningen.

C'est surtout l’intérêt d'Utrecht qui a fait circuler la nouvelle dans le monde. Notons que le titre de Slate Utrecht, la ville où la pauvreté n'existera (peut-être) plus est plutôt racoleur parce qu'à ce stade, la ville ne sait pas encore exactement comment la ville va tester ce revenu de base. L'idée est d'avoir un groupe de gens, bénéficiaires d'aide sociale dont les aides seront remplacées par un revenu de base qui ne sera pas suspendu s'ils trouvent un emploi ou s'ils s'en sortent autrement et un groupe test qui continuera à recevoir les aides sociales selon le modèle actuel. Il est trop top pour savoir si les autres municipalités se joindront à cette même étude ni même combien de temps cela durera mais l'idée est bien là et promis, au 1er janvier 2016 les premiers versement du revenu de base seront versé sur les comptes en banque ces heureux testés.

Il faudra aussi revenir voir les résultats quelques années plus tard en regardant la vie des allocataires et la vie des bénéficiaires du revenu de base.

Note

[1] Pour le coup, vous avez trois nouveaux mots pour le prix d'un seul. C'est l'effet revenu de base…

mardi, 20 janvier 2015

Elsevier et les universités

Le torchon brûle entre Elsevier et les universités. Il faut dire que ces dernières doivent se serrer la ceinture alors que la première réclame de plus en plus pour l'utilisation de ses revues scientifiques.

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mardi, 28 janvier 2014

The Pirate Bay n'est plus bloqué aux Pays-Bas

C'est par un Victoire pour l'Internet libre ! (Overwinning voor het vrije internet!) que le fournisseur d'accès XS4ALL a annoncé le verdict rendu aujourd'hui par le tribunal de la Haye sur l'affaire qui opposait Ziggo et XS4ALL à BREIN (le lobbie local des maisons de disque) sur le blocage du célèbre site de torrent The Pirate Bay. La cour a rendu son verdict aujourd'hui et les deux fournisseurs d'accès n'ont plus à en bloquer l'accès à leurs abonnés.

les employés de XS4ALL entend le verdict du jugement.

Dans le verdict que le fournisseur d'accès a publié sur son blog, il est indiqué que le blocage en question est disproportionné (onevenredig), nuisible (nadelige) et inefficaces (niet-effectieve). Une étude dont j'avais parlé dans un post précédent avait été présentée à l'audience. Le demandeur, avait contesté cette étude universitaire en avançant des mesures réalisées par Comscore et Alexa, des mesures qui sont réputées inexactes.

Un autre argument de la fondation de défense des maisons de disques, était que ces blocages n'étaient pas difficile à mettre en oeuvre. Il est vrai qu'il juste mobilisé plusieurs ingénieurs pendant des semaines. Ces coûts ont été supportés par les fournisseurs d'accès et le tribunal a relevé que ce n'était pas à eux de payer pour les infractions au droit d'auteur commises par leurs clients. En outre la fondation BREIN a été condamnée à verser 326.000 euros de remboursement de frais de justice.

Niels Huijbregts, le porte parole d'XS4ALL a maintenant indiqué que sa compagnie travaillait à la levée du blocus. Ce dernier étant réalisé en utilisant le DNS, il prendra un certain temps à être effectif le temps que les nouvelles informations sur les noms de domaines incriminés se propagent sur Internet. Il a aussi commenté le jugement en ajoutant que « Nous sommes très heureux de cet arrêt de la Cour. La liberté d'accès à l'information est ainsi préservée. C'est une bonne chose pour les citoyens néerlandais, pour l'Internet et pour les fournisseurs d'accès pour qui il est important de pouvoir remplir leur fonction de manière neutre. »

L'article de mon fournisseur d'accès termine sur une note d'espoir en rappelant que l'Internet est une chance pour les artistes et leurs éditeurs, que de nouveaux services voient le jour pour diffuser leurs œuvres (iTunes , Spotify et Netflix sont cités). Les possibilités sont immenses et ne doivent pas être limités. Le piratage ne s'arrêtera pas avec la limitation des libertés mais avec l'ouverture de nouveaux libres accès à cette culture.

Déjà les commentaires sur le web célèbrent cette victoire contre la censure. « brain vs Brein, brain wins »

De son coté, Tim Kuik, le directeur exécutif de BREIN n'a pas fait de commentaires.

Résumé des épisodes précédents

samedi, 5 octobre 2013

Pirate Bay pas vraiment bloqué aux Pays-Bas

Je vous ai parlé en janvier 2012, du jugement concernant la censure de The Pirate Bay pour deux fournisseur d'accès (Ziggo et XS4ALL) à la demande de BREIN, l'organisme représentant les ayants (trop de) droits des maisons d'éditions de musique et de cinéma. Les fournisseurs d'accès ont fait appel mais le tribunal ne statuera le 19 septembre 2013. En attendant le jugement est exécutoire et les deux sociétés ont dut s’exécuter donnant quelques heures supplémentaires à leurs ingénieurs pour mettre le blocage en place.

En mai de cette année, un tribunal a ordonné, toujours sur requête de BREIN la même chose contre les grands fournisseurs d'accès restant. UPC, KPN, T-Mobile et TELE2 ont dut s’exécuter aussi en bloquer l'accès à plusieurs adresses pointant vers le site au bateau pirate. Contrairement au jugement précédent, le juge ne donne pas au demandeur le pouvoir de mettre les listes à jour lui même. Les fournisseurs d'accès ont malgré tout fait appel de la décision.

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mardi, 27 août 2013

Les arrondis

Avant même de venir m'installer aux Pays-Bas, j'aimais y faire mes courses et payer en liquide, dans la même monnaie qu'en France. L'euro est quand même bien pratique quand on vit à cheval entre deux pays. Pas de frais de change, pas de différence de taux ou de petite monnaie inutilisable qui traine au fond des porte-monnaie.

Avant même de venir m'installer aux Pays-Bas, j'ai aussi remarqué que, dans ce pays, les magasins n'aimaient pas les petites pièces. Pour éviter d'avoir des fonds de caisse trop lourds, les caissiers arrondissent la somme à 5 centimes près et ne s'embêtent pas avec les toutes petites pièces.

Dans ce magasin, l'arrondit (''afronding'') apparait comme une somme (positive ou négative) complétant le rendu de monnaie.

Nouveau mot: Afronding

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vendredi, 25 janvier 2013

Evasion fiscale aux Pays-Bas

Décidément la traque à l'évasion fiscale est à la mode, après les Allemands qui lorgnent sur les comptes en banque suisses de leurs ressortissants, c'est au tour des Hongrois. Pendant ce temps, les Pays-Bas semblent se rendre compte qu'ils sont un paradis fiscal.

Les Pays-Bas ont effectivement une fiscalité attrayante pour certaines entreprises ce qui a permis d'attirer, même si la fiscalité n'est pas le seul critère de choix, quelques sièges sociaux européens de grandes multinationales. Seulement, je l'ai déjà évoqué, la fiscalité avantageuse a aussi attiré des cabinets de conseils en évasion fiscale (trustkantoor) et de nombreuses sociétés boîte-aux-lettres dont le rôle consiste à aspirer les bénéfices d'autres boîtes européennes, avant de le placer dans des paradis fiscaux plus ensoleillés.

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