Après presque deux semaines de silence, c'est toujours une satisfaction de revenir vers vous avec le compte-rendu de ce moment intense mais affriolant qu'est le RIPE Meeting. Du 2 au 6 mai, j'étais de retour au Grand NH Hotel Kasnapolsky, avec mes collègue pour accueillir et accompagner 468 participants.

après presque deux semaines, je romps le silence avec deux billets en deux jours, le deuxième annonçant deux nouveaux sites web qui ne se sont pas fait en deux jours. Ces deux sites vous expliquent pourquoi je vais encore être un petit peu occupé dans les jours qui viennent.

RIPE 62

Le soixante-deuxième RIPE Meeting aura lieu à Amterdam comme c'est régulièrement le cas. Mon premier meeting a eu lieu dans cette ville et je vous ai fait un joli compte rendu. C'était en 2007 et on avait encore des blocs IPv4 à foison. Trois ans plus tard, les stocks se sont épuisés mais on continue à organiser des conférences. Comme je suis webmaster au RIPE NCC, c'est un peu mon boulot de lancer le site de RIPE 62. Il n'est pas terminé mais j'en suis déjà fier.

Si vous êtes sages, je vous ferais, cette fois encore un compte rendu. En attendant, si la bonne marche de l'Internet vous préoccupe, je vous invite à vous inscrire à RIPE 62 dès maintenant, c'est du 2 au 6 mai.

13ème Very Short Film Festival

Comme l'année dernière, à peine le RIPE meeting terminé, je vous invite au cinéma pour voir le festival des très courts (Very Short Film Festival 2011), un festival ou chaque film n'excède pas 3 minutes. Un mélange beau, drôle, émouvant et éclectique qui avait déjà enchanté le public néerlandais l'année dernière.

Cette année le festival des très courts aura lieu dans les deux villes d'Amsterdam et de La Haye. Un développement rendu possible grâce à l'enthousiasme des personnels de la Nutshuis à La Haye et du Kriterion à Amsterdam. J'espère vous y retrouver bientôt, juste après le RIPE meeting, dans l'un ou l'autre des deux cinémas.

Si vous suiviez mes aventures sur ce blog, vous sauriez sans doute que j'ai acheté un appartement à deux en 2008, juste avant la crise des subprimes. Tout serait pour le mieux si la deuxième propriétaire ne s'en était allée. Puisque je ne pouvait assumer seul le crédit immobilier, nous avons mis l'appartement en vente. Ce, en vain pendant un an. Il y a maintenant sur le marché de nombreux biens plus intéressants et les acheteurs sont rares. La crise est passée par là.

Nous avons donc décidé, fin 2010, de louer l'appartement. À Amsterdam comme partout ailleurs, la demande est forte en logements. Nous avons rapidement trouvé des locataires. Ces derniers ont demandé à investir les lieux dès que possible ce qui, après acceptation de ma part, ne m'a pas laissé beaucoup de temps pour trouver un nouveau logement.

J'ai donc fait une petite tournée des canapés. Au départ, les propositions venaient d'amis à Utrecht, Haarlem, Diemen, Almere ou Hilversum. Je vous laisse réaliser sur cette carte le trajet que fait chacun pour venir travailler à Amsterdam.

J'ai finalement utilisé l'hospitalité d'habitants d'Amsterdam entre Herengracht, Overtoom et le Pijp. Ceci m'a permis de continuer à aller travailler à vélo.

Dernièrement, le copain d'un copain m'a fait l'offre d'occuper son appartement dans un quartier au nord-ouest du centre historique. Un bon plan. C'est donc dans ce quartier de Spaarndamerbuurt que je vis depuis dimanche.

C'est donc un grand changement pour moi, je redeviens locataire, je vis dans un immeuble de logements sociaux et je suis dans un secteur de la ville que je ne connais pas bien, loin du marché Albert Cuyp. Grâce à ce nouvel emplacement, je compte donc vous faire découvrir de nouvelles facettes de moi à Amsterdam.

Hier c'était le week-end pour ranger les décorations de noël et faire un peu de ménage...

Ça tombe bien, dans la tradition liturgique chrétienne, le temps de noël se termine le deuxième dimanche de janvier avec le baptême de Jésus, une semaine après le passage des rois mages.

Ça tombe bien parce que le sapin se fait sec et c'est le moment ou jamais de débrancher les guirlandes. Il ne reste plus qu'à se débarrasser du sapin qui va soit trainer dans la rue (voir mes vœux pour 2011), soit être recyclé en compost pour les plus chanceux, soit finir dans un grand feu de joie.

Ça tombe bien, un feu de joie était organisé sur museumplein (la place des musées), organisé par le centre des jeunes du quartier. On peut y apporter son sapin qui sera brûlé devant la foule sans procès. Les sapins secs brulent bien et le feu de joie ravit les enfants (et les adultes) qui courent dans tous les sens. Cette grosse fête de quartier était égayée par la fanfare De Eerste Liefdesnacht sous l'œil vigilant des pompiers.

Pendant plus d'une heure les gens ont afflué pour se réchauffer auprès du feu et montrer aux enfants que noël, c'est fini, tout part est parti en fumée. Les gens apportaient leurs sapins qui étaient jetés au feu un à un, consumant en quelques minutes tout secs qu'ils étaient (les sapins, pas les gens).

Pour vous souhaiter un Joyeux Noël