Élections : j-30

Les élection générales ont lieu dans un mois. Il s’aggit de renouveler les députés siègeant à la deuxième chambre (Tweede Kamer) des Pays-Bas, l’équiva

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Les vélos en couleur (1)

Le vélo hollandais, vous le connaissez, on en vend dans les catalogues Camif et chez Decathlon. Il y a écrit vélo hollandais dessus et il est noir avec un panier pourri accroché sur le devant. Ça fait plus chic de dire vélo hollandais que de dire vélo de ville alors tout le monde dit vélo hollandais…

Pendant ce temps, aux Pays-Bas, les vrai vélos hollandais sont fabriqués aux Pays-Bas, avec des cadres solides, des guidons cintrés pour une conduite confortable et des rétropédalages pour freiner sans les mains, des fixations spéciales pour cadenas et des couleurs pour tous les goûts. Voici quelques modèles exposés au soleil de cet été devant un magasin de vélos … hollandais.

Tous derrière la balle

Dans un article sur l’OM et Marie Heineken, j’ai bien vu que beaucoup de lecteurs de ce blog aimaient le foutball et les photos avec des enfants. Pour vous faire plaisir, je vous offre cette photo d’enfants qui apprennent le foot, prise un dimanche à Naarden.

Linux World à Utrecht

La semaine dernière, je suis allé à Utrecht. J’ai pris le train pour me rendre à un salon qui aurait pu m’interesser : Linux World 2006. Le salon n’était pas trop à la hauteur de mes attentes mais comme ça m’a permis de faire du tourisme, je vais vous en parler un peu. Linux World se tenait dans un hall d’exposition en compagnie de deux autres salons informatique : infosecurity.nl et storage expo. Linux World était le plus petit salon. Je n’ai pas vu grand chose des conférences puisque je n’étais pas là pendant celles en anglais mais les thèmes n’étaient pas très sexy à mon goût. Pour le reste du salon, il n’y avait pas beaucoup d’exposants. Un gros stand vert Novell-suse faisait face à un gros stand rouge Red-hat venu de Belgique. Un coin des associations, géré par l’Internet Society Nederland regroupait quelques assos nationnales dont les membres avait déserté le salon pour aller aux conférences ou ailleurs. Un carré de 70 m² avec personne dessus et quelques tracts qui trainent.

On est loin de ce que peut offrir le salon analogue à Paris. Solutions Linux Paris, c’est quand même autre chose. Un salon unique, plus d’exposants, plus d’associations avec des stands toujours disponibles… et aussi plus de visiteurs. Le premier jour les organisateurs de Linux World étaient fiers de m’annoncer par SMS, 600 visiteurs. Linux n’est vraiment pas une mode ici…

Le salon Linux World avait lieu à la Jaarbeurs, le Hall d’exposition de la ville (qui a obtenu le koningklijk), juste à coté de la gare Utrecht CS. Il hébergeait aussi une sorte de salon de l’Étudiant qui devait être 5 fois plus grand et plus fréquenté que les salons informatiques sus-cités. J’aurais dût être étudiant.

Et aussi

Mozilla aux Pays-Bas
Amsterdam adopte le libre
Notre Microsoft ne marche plus

La route sous haute surveillance

Puisque j’ai pris la route aujourd’hui, autant vous parler de route.

Les autoroutes Néerlandaises sont truffées de grands panneaux noirs qui surplombent chaque voie. Ce sont des panneaux lumineux, la plupart du temps, ils ne sont pas allumés mais quand ils s’allument et affichent un grand chiffre, la limitation de vitesse change et il faut alors ne pas dépasser la vitesse indiquée sur le panneau lumineux. Généralement ces limitations sont là pour annoncer un embouteillage ou un incident sur la route.

Très souvent, la vitesse limite indiquée sur le panneau est la vitesse maximum que l’on peut atteindre sur la voie sur laquelle on se trouve. La circulation est tellement dense aux Pays-Bas que les embouteillages sont très fréquents (surtout le vendredi soir et dans le Randstad). La vitesse conseillée a aussi un rôle régulateur. Faire ralentir les usagers avant les embouteillages permet en fait de fluidifier le trafic. Tout le monde roule à vitesse réduite pendant quelques kilomètres pendant que plus loin sur la route, un bouchon se résorbe lentement. En roulant moins vite, on n’arrive pas plus tard parce qu’on s’arrête moins longtemps quand le trafic est bloqué. Je ne sais pas si c’est toujours efficace ni si les néerlandais sont très observateurs de ces signaux mais je n’ai pu que constater que la limitation qui était indiquée était très souvent adaptée aux conditions de circulation.

La seule chose à espérer aujourd’hui est de ne pas avoir trop de ces signaux sur ma route.

Les squateurs et le kraakbewering

Samedi, il y a eu une manifestation sur de Dam contre l’évacuation d’un squat. On vide souvent les squats quand il y a besoin des lieux pour les rentabiliser alors que peu de temps avant, on n’avait besoin que le lieu ne soit pas sur le marché immobilier pour ne pas le destabiliser… Un petit jeu du chat et de la souris rendu dernièrement plus violent sous la pression de la spéculation immobilière (voir photo de Laurent Chambon dans le quartier du Pijp).

Je me souviens cet été des banderoles qui ont fleurit sur certains immeubles de la ville (voir ci contre). Ces banderoles disaient que le lieu existant n’aurait pas pu exister tel qu’il était sans avoir été auparavant squatés. Les salles de concert les plus prestigieuses comme le Paradiso ou le Melkweg arboraient ces banderoles… Ce mouvement protestait contre une loi anti-squat discutée alors à la deuxième chambre, une loi très sévère pour les squateurs et la culture en général… Je n’en sait pas beaucoup plus parce que je ne maîtrise pas encore le Néerlandais, je ne sais pas ce qu’est devenu ce projet de loi. Toujours est-il que les banderoles ont disparu et que certains squats se font évacuer près de la place du Dam…

Le parking résidentiel

J’ai parlé des déboires que les visiteurs affrontaient en voulant se garer à Amsterdam en voiture, mais il en es de même pour les habitant. Il faut de la pa

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Cadenas spécial vélo

Depuis que j’ai mon B’twin à Amsterdam, j’utilise moins de strippenkaart et plus le vélo pour mes déplacements. Comme tout le monde, j’ai peur qu’on me vole mon vélo et je lui mets plusieurs antivols. L’un de ces antivols est typiquement Néerlandais et est plutôt pratique.

Ce cadenas se fixe sur le cadre à l’arrière du vélo, juste au dessus de la roue. Un loquet permet de le fermer et de bloquer ainsi la roue arrière. L’ouverture est très simple, grâce à un ressort, un simple quart-de-tour de clef permet au cadenas de s’ouvrir rapidement. Le clac! sonore qui se produit alors prévient les voisins que vous prenez votre vélo et tout le monde est très content. Ces cadenas équipent souvent les vélos hollandais (les vrais) de série mais il est aussi possible d’en ajouter sur un vélo qui n’en a pas.

Il se fixe aisément sur tous les vélos hollandais puisque tous leurs cadres possèdent des ergots avec pas de vis permettant de fixer solidement ce cadenas au vélo (Voir les caractéristiques des vélos hollandais). Bien sûr, les vélos made in France comme mon B’twin et la bicyclette hollandaise de Sophie n’en ont pas. J’ai donc du utiliser quelques uns de mes talents de bricoleur y attacher ce cadenas hollandais avec du fil de fer.

Un autre avantage de ce cadenas est l’obligation, sur la plupart des modèles, de laisser la clef dessus quand le cadenas est ouvert. Il est plus difficile de laisser son vélo non attaché quand on le gare puisqu’il faut le fermer en reprenant ses clés. Bien vu.

Marie Heineken est fan de l'Olympique de Marseille

Marie Heineken est le nom donné à une place tout près de chez moi. C’est une place parfaitement ronde avec des bâtiments modernes autour et un des rare immeubles de plus de 4 étages du quartier. Elle est juste derrière le bâtiment des brasseries Heineken et le musée Heineken Experience. Je pense donc que le nom de la place n’est pas anodin.

Comme je passe souvent sur cette place, je vous en parlerais surement encore. Ce qui a attiré mon appareil photo cette fois ci c’est la grande peinture de sol qui est au milieu de la place depuis le mois d’août. O.M. avec un Cœur au milieu…

En bon français, je me suis dit que cela voulait dire « Olympique de Marseille ». Un touriste un peu fan serait venu cet été après la coupe du monde et n’aurait pas osé écrire le nom de l’équipe nationale. Alors, en prévision d’un match de la coupe des clubs champions contre l’Ajax, il a tracé en gros les lettres OM au millieu de la place.

Il faudra que je montre tout ça à Olivier et Martina…

L'immobilier en hausse (encore)

… et toujours.

Quand j’ai cherché l’appart dans lequel nous vivons, je me suis bien rendu compte que le marché était aussi excité qu’à Paris. Quand on tient un appart, il faut faire une offre tout de suite. C’est aussi valable pour l’achat. Le quartier dans lequel nous avons attérit (de Pijp) est encore plus recherché. Son coté cosmopolite et son histoire populaire est très excitante pour les bobos qui sont les gens qui achètent le plus d’appart en ce moment. Le résultat est là : le quartier est pris d’assault par les prommoteurs immobiliers. Il y a beaucoup de réabilitation de bâtiments ou de construction neuves tout autour. Les deux photos de ce billet ont été prise le même jour dans la même rue : Un immeuble fraichement réaménagé avec déjà deux apparts vendus (verkocht) sur quatre en vente (te koop).

Un peu plus loin la rue est barrée pour cause de travaux. Ce ne sont pas des travaux de voirie, comme les terrains sont petits, les matériaux sont montées à l’aide de grues implantées sur la chaussée. Ici, il y a deux chantiers en face l’un de l’autre et deux grues, une pour chacun des chantiers. Le technicien remarquera que les grues n’ont pas de contre-flèche. La rue est étroite et il n’est pas permis de survoler les autres habitations avec une flêche de grue. Les contrepoids sont donc au pied de la grue, retenus par des câbles.

Ces photos sont dans mon album depuis un moment et je ne vous les ai pas encore montrées. Mais hier, un article de Laurent chambon sur l’immobilier à Pijp complète très bien ce que je voulais écrire et que je vous ai fait lire aujourd’hui.

• Voir la photo en plus grand
• et aussi les travaux dans ma rue
• et enfin, le point un an apres, des nouvelles de l’immobilier

Oranje Wereldkampioen !

Je n’ai plus trop parlé de sport depuis un certain match de foot. Pourtant, il y en a eu des rencontres sportives cet été. La coupe du monde de hockey féminin en Espagne par exemple. Ce championnat du monde s’est tenu du 27 septembre au 8 octobre 2006 à Madrid. Les filles en jupette orange ont réussi à se hisser en finale et à remporter leur dernier match, 3-1 contre l’Australie. Les Pays-Bas sont donc champion(nes) du monde de hockey féminin.

Ne cherchez pas la France dans le classement, elle n’a pas été qualifiée. Le championnat se déroulant autour de deux poules de 6 équipes, peu de pays étaient impliqués. Il n’y avaient que les meilleurs, ces pays où le hockey est populaire. Il se trouve que le hockey est populaire aux Pays-Bas. Il n’est pas rare de croiser le dimanche un jeune qui rentre d’un match en vélo avec sa crosse à la main. Aux Pays-Bas, le journal Hockey Magazine est aujourd’hui plus lu que son homonyme français. Depuis le début de la compétition, les matchs des filles faisaient l’objet de compte-rendus sur les journaux du matin… Il devait se passer quelque chose. Les Pays-Bas ont été 6 fois^[1] champion du monde de hockey féminin mais cela faisait 16 ans que le pays n’avait pas remporté cette coupe. Aujourd’hui, la KNHB est fière de ses joueuses championnes du monde.

Pour se soulager (2)

Dans la ville qui a vu naître la heineken, il est courant de prendre l’apéro dans la rue, sur un bateau ou de pique-niquer dans un parc.

La bière est une boisson durétique, on a tendence à l’oublier mais il arrive toujours un moment où notre vessie nous le rappelle. Il est parfois difficile de s’isoler quand on est dans la rue, un parc ou un bateau. C’est toute l’utilité de la pissotière, qu’on appelle aussi vespasienne (et Krull en néerlandais) et je ne sais vraiment pas pourquoi. Mobilier urbain à caractère très ancien (aussi ancien que la bière ?) les vespasiennes ne sont pas encore dépassées à Amsterdam et l’on en trouve encore plusieurs dans le centre ville. Elles sentent mauvais, elles prennent la place de précieux parkings à vélos et sont fréquentées par des mauvais garçons qui boivent mais elles sont aussi très appréciées comme le montre cette photo.