jeudi, 15 mars 2012

Laser 3.14

Hier, c'était le jour de pi, j'imagine que cette date a été choisie pour son 3.14. Un nombre sur lequel les savants continuent de découvrir.

Hier c'était aussi le jour de 3.14 puisque j'ai croisé à nouveau des graffitis de Laser 3.14 un graffiti artiste qui sévit depuis plus de 10 ans dans la capitale hollandaise. Laser 3.14 orne les murs et les surfaces temporaires (palissades, planches, roulottes...) de phrases emblématiques en anglais, qu'il signe d'un tag facile à identifier. Quand je suis arrivé à Amsterdam Laser 3.14 était dans tous les quartiers sur toutes les palissades. Aujourd'hui, il est moins fréquent croiser sa prose, mais c'est ce qui m'est arrivé hier soir.

Laser 3.14

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mardi, 18 novembre 2008

Une semaine française

Les propositions de sorties sont parfois trop nombreuses pour qui travaille dur à refaire son appartement (et bien oui, ça prend du temps). Mais les propositions de cette semaine sont quand même intéresantes pour un français à Amsterdam. Il se peut donc que j'aille y faire un tour. Voici donc ce qui me tente :

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vendredi, 29 août 2008

Victory Boogie Woogie décortiqué

Je ne vous ai pas encore parlé de Piet Mondrian (Pieter Cornelis Mondriaan), le grand peintre Néerlandais du XXe siècle. Mais je vais aujourd'hui combler ce manque, rattrapé par l'actualité. Piet Mondrian est sans doute le peintre Néerlandais le plus connu du XXe siècle. Il s'est mis très tôt à l'art abstrait et, grand contributeur de la revue de stijl il fait connaître le mouvement cubiste avant de se forger un style propre, plus rigoureux, à base de lignes noires perpendiculaires et de couleurs primaires.

composition de Piet Mondrian

Piet Mondrian s'est installé à Paris en 1919, puis craignant la progression du nasisme, il déménage en 1938 à Londres puis à New York ou il meurt en 1944. Ses derniers tableaux abandonnent les lignes noires et adoptent des rectangles plus petits et plus colorés.

Broadway Boogie Woogie

Les noms de Broadway Boogie Woogie, Victory Boogie Woogie ou même New York City indique clairement la source d'inspiration musicale de ces toiles New-yorkaises. C'est sans doute sa dernière toile, Victory Boogie Woogie qui fait l'actualité aujourd'hui.

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jeudi, 10 avril 2008

Les Nijntjes de Bruna

Il semblerait que les schtroumphs de Albert Hein soit une affaire rentable puisque le panier moyen a augmenté de 7,9% peadant l'opération. Ça a biensûr donné des idées à d'autres enseignes. Les librairies-papeteries Bruna ont décidé de fêter leurs 140 ans de la même manière. À partir de cette semaine, une figurine Nijntje est offerte pour tout achat au delà de 5 euros.

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vendredi, 2 novembre 2007

Le design, c'est El HEMA

Je vous ai déjà parlé des magasins HEMA. Pratique, design et bon marché, les magasins HEMA sont les fournisseurs officiels de mes lampes à vélo. Tous les ans HEMA regroupe des designers pour un concours mais cette année, la marque a été doublée par un autre concours de design.

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dimanche, 16 septembre 2007

Expo photos en plein air (3)

Durant l'été, en plus des festivals, il y a aussi des expositions de photos en plein air.

Who needs art ?

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lundi, 9 avril 2007

Paasdagen in Nederland (1)

Voici un titre en néerlandais qui me permet de répondre à un post vieux d'un an (Week end de Pâques à Paris) dont le succès récent montre que certaines personnes cherchent à occuper leur week end de pâques en cherchant sur Internet...

Pour leur week-end à Paris, je ne suis plus trop bien placé pour aider ces pauvres internautes mais je peux leur suggérer de passer leur week-end aux Pays-Bas et même leur donner des idées. Comme Ninamsterdam, il est possible de passer son week-end en Zelande. D'autres idées sont possibles, comme passer un dimanche à Naarden ou à Biesbosch, aller en Frise (Friesland)... Ce week end nous avons décidé d'aller au parc nationnal du Hoge Veluwe dans la province de Gueldre (Gelderland).

Le parc du Hoge Veluwe est connu pour ses dunes et sa faune. En fait il y a, au centre du pays, une zone qui est essenciellement formée de dunes et de sols sableux. Le sol de cette région n'étant pas riche, il est surement plus interessant d'y implanter un parc que de l'exploiter de manière agricole. En fait, ce parc a été crée en par Anton et Hélène Kröller-Müller comme partie intégrante de leur domaine pour y pratiquer la chasse créant ainsi le plus grand parc de dunes du nord-est de l'Europe. Les Kröller-Müller ont laissé leur emprunte dans le parc avec une maison de chasse crée par l'architecte Berlage et un musée qui aujourd'hui porte leur nom.

Aujourd'hui le domaine est un parc nationnal mais il est géré par une fondation. Contrairement aux autres parcs nationnaux, l'entrée y est payante (7€ à l'heure ou j'écris ces lignes) et le domaine est ceinturé par une clôture quelque peu controversée. La visite du parc est facilité par la mise à disposition gratuite de vélos blancs à l'entrée. Il est quand même possible de s'y promener à pied lorsqu'il n'y a plus de vélo à disposition comme cela nous est arrivé.

D'après le dépliant, nous pouvons croiser des mouflons corses apportés là pour les parties de chasses des Kröller-Müller. Nous avons surtout croisé des touristes de tous horizons et des enfants qui cherchaient des œufs de pâques. Le musée Kröller-Müller à lui seul vaut le déplacement. Ce musée rassemble dans ses salles et son jardin de sculptures, de grands chefs d'œuvres de l'art des 19e et 20e siècles. C'est là que nous avons passé notre dimanche de pâques pour le plus grand plaisir des yeux.

Le jardin d'émail de Dubuffet

mardi, 20 mars 2007

Marie et Fabrice

Je vous ai déjà parlé de Marie Heinekenplein, la place tout près de chez moi où je passe régulièrement pour faire les cours. Je ne vous ai pas parlé de Fabrice, un artiste peintre du quartier qui, lui aussi, doit faire ses courses à la superette sur Marie Heinekenplein.

Cette place ronde est ceinturée par un unique immeuble récent et les enfants qui jouent sur la place poussent des cris qui montent aux fenêtres des habitants. Cette immeuble de copropriété est un immeuble récent dominé par une tour de plus de 10 étages (à Amsterdam, les maisons font généralement 4 étages maximum). Il est bien agencé des appartements modernes, des ascenceurs et des caves pour tous mais le local des poubelles est situé devant l'immeuble juste devant la place forme un obstacle disgracieux aux passants.

Pour que cette verrue architecturale prenne un peu plus de couleurs, les copropriétaires ont demandé à un peintre du quartier, Fabrice de la décorer. Fabrice s'en est chargé, il a pris plusieurs semaine au mois d'avril 2006 pour réaliser une grande mosaïque colorée. Le local est rond, tout comme la place ; sa fresque propose donc, un tour du monde avec des personages de tous les continents, un mafioso, un manchot, un tigre, un esquimeau...

Fabrice peignant sa fresque Fabrice devant sa mosaïque
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Fresque de fabrice La fresque de Fabrice
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Fabrice dessine toujours des personages de toutes les couleurs qui étirent leurs membres dans toutes les directions. Quand on le voit ?uvrer avec son manteau, on comprend très vite que c'est lui qui l'a peint. Il semble se fondre dans la fresque devant lui. Même s'il s'aggit ici d'une mosaïque, on reconnait son coup de pinceau...

vendredi, 16 mars 2007

Mauritz Cornelis Escher in het Paleis van Den Haag

Tout le monde (ou presque) connait MC Escher, ses compositions infinies et ses gravures d'improbables mouvements perpetuels. Maurits Cornelis Escher un artiste néerlandais mort l'année de ma naissance et dont les travaux ne peuvent pas être qualifié de telle ou telle école artistique. En fait, on compare plutôt ses travaux à celui de musiciens lorsque ses compositions répétitives resemblent à des canons, ou au travail de matématiciens avec ses dessins de fractales et ces jeux avec le plan et l'espace.

MC Escher ne se réclamait pas particulièrement de mathématiciens ou de musiciens, mais il savait parler et faire parler de son travail. Aujourd'hui, sa famille continue de gérer son œuvre et d'en tirer profit grâce à la M.C. Escher Foundation et la M.C. Escher Company B.V et moult produits dérivés à succès.

MC Escher in het paleis MC Escher est né en Frise[1], il a séjourné en Italie et en Suisse puis à Uccle en Belgique et enfin à Baan dans la province d'Utrecht[2]. C'est pourtant à La Haye qu'on peut le retrouver le mieux aujourd'hui. On peut d'abbord admirer sa plus grande œuvre à la poste principale de la ville. Metamorphosis III, toujours présente au bureau de poste de Kerkplein depuis 1968. Enfin c'est aussi à La Haye qu'un musée Escher (Escher in het paleis) ouvre ses portes au public en y montrant des gravures de l'artistes et des photos de ses lieux de vie. Le dernier étage propose aussi des activités en rapport avec les réalités improbables chères à l'artiste. C'est en allant là bas que J'ai pris en photo la sculpture ci-contre, inspirée de cette gravure

samedi, 3 mars 2007

Dimanche au musée CoBrA

Il y a un mois, nous sommes allé au musée CoBrA pour l'art contemporain (Cobra museum voor moderne kunst) à Amstelveen, au sud d'Amsterdam. Moi qui ne connaissais pas ce mouvement, j'ai été enchanté de le découvrir dans ce musée.

Comme le dit bien la page Wikipédia sur CoBrA, CoBrA reprends les premières lettres des villes où étaient établit les artistes fondateurs du mouvement : Copenague, Bruxelles, Amsterdam. Ayant la chance d'habiter dans la troisième de ces villes, j'ai pu constater qu'ici, le mouvement est surtout connu grâce à quelques peintres locaux et en particulier Karel Appel et Guillaume Corneille (Cornelis Van Beverloo). C'est pourtant un autre artiste, plus méconnu, sur lequel j'ai flashé, Anton Rooskens pour lequel le musée rendait un homage par le biais d'une exposition temporaire.

La page Wikipédia sur CoBrA indique aussi que le mouvement se réfère à l'art populaire nordique, à l'art primitif, aux dessins d'enfants, à l'expressionnisme et à l'automatisme surréaliste. Pour ce qui est des dessins d'enfants, on peut dire que la boucle est bouclée. Quelques gamins ont passé leur après-midi à jouer dans les salles presque vides du musée il se sont amusés à reproduire les toiles accrochées au mur. On les voient ici devant une toile de Lucebert (Lucebertus Swanswijck) et un tableau monumental de Constant (Constant Van Nieuwenhuis).

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