Parce que je n'ai pas le forcément le temps de vous parler de tout ce qui change dans ma vie, je reprends cette bonne habitude des «en vrac»...
Les Nederlandse Spoorwegen
In nederlandjes, le mercredi, 13 octobre 2010
Les NS (certains disent la NS) est issue de l'ancien monopole d'état de transport ferroviaire. C'est aujourd'hui une entreprise commerciale qui ne se charge plus que du transport des passagers. Le FRET et les infrastructures ont été séparé de l'entreprise dans les années 90. Son actionnaire principal reste l'État néerlandais. (voir Nederlandse Spoorwegen).
Ce profil ressemble à beaucoup d'autres compagnies ferroviaires en Europe mais la ressemblance avec la SNCF s'arrête là, on pourrait même dire que La NS et la SNCF s'oppose sur tout le reste. Alors que la SNCF est connu pour son TGV qui bas des records et ses cheminots en grêve. Les Nederlandse Spoorwegen mettent plutôt en avant un personnel cordial et serviable et des trains qui ont souvent des problèmes.
Un réseau dense et bien maillé
Les chemins de fers néerlandais reflètent bien la structure non centralisée du pays. Il n'y a pas de centre et chaque ville est un n?ud ou l'on peut se rendre vers d'autres villes à partir d'une même gare. Il n'y a pas de ligne de banlieue ou de ligne régionale. Toutes les lignes ont partout le même statut reflétant le coté égalitariste de ce pays. Sur ces lignes, trois type de trains circulent reflètant le coté pragmatique des néerlandais: Les Intercity (NL), rapides entre les grandes villes, l'équivalent de nos Corail. Les Sprinter (NL) trains circulant rapidement entre les grandes villes d'un même secteur, l'équivalent de nos TER. Les Stoptrein (NL) s'arrêtant à toutes les gares d'un tronçon entre deux ou trois grandes gares, l'équivalent de nos omnibus.
Un Stoptrein ancien modèle
Des retards à répétition
Même si cela n'arrive pas tous les jours, les retards et suppressions de train sont monnaie courante. Ce n'est vraisemblablement pas du à la vétusté des rames. Le matériel roulant est moderne et bien entretenu. I semblerait plutôt que la logistique soit le point faible de la compagnie. Les excuses annoncées aux haut-parleurs des gares sont souvent des problèmes de mauvais temps, des rails cassés ou des feuilles d'automne sur les voies. Des problèmes courant et souvent prévisibles dont on n'entend peu parler en France, simplement parce que les équipes sont disponibles et efficaces, chose qui semble ne pas être le cas aux Pays-Bas.
Information : pas d'information
Des remboursements hypothétiques
Comme la SNCF, les NS ont une politique de remboursement des billets en cas de retard de plus d'une heure. Hélas, la compagnie néerlandaise a pris l'habitude de ne rembourser si le retard d'un train est du à une cause extérieure (mauvaises conditions météorologiques, objets sur les voies...). Les gens semble accepter ce comportement. De temps en temps, si les désagréments sont répétés et concernent beaucoup de monde. La compagnie fait alors un geste commercial et rembourse le billet «alors qu'elle n'y est pas tenue», comme cela m'est arrivé en décembre 2009.
Je ne suis pas un touriste (le salon)
In ik ben frans, le vendredi, 8 octobre 2010
Il y a quatre ans, je vous avais présenté le salon I am not a tourist? organisé par Expatica, une agence de communication anglophone qui s'adresse aux expatriés des Pays-Bas et d'ailleurs. Je me souviens avoir présenté mon compte-rendu à quelques personnes autour de moi regrettant l'absence des francophones alors que de nombreux français faisaient partie de la clientèle d'Expatica. Je me souviens avoir obtenu une adhésion gracieuse à la chambre de commerce Française aux Pays-Bas en échange de ce compte-rendu et de quelques brochures intéressantes... Il y a quatre ans déjà. Depuis, j'ai trouvé un boulot et un peu quitté ce cercle d'expatriés francophones.
La newsletter de l'ADFE m'apprend aujourd'hui qu'il y aura un stand « France » à la prochaine foire d'Expatica «I am not a tourist». Je clape dans mes mains! Apparemment, je ne suis pas le seul à penser que l'absence de français à cette foire était marquante. Certaines personnes ont organisé un stand commun. Le stand a été retenu au nom de ... la chambre de commerce Française aux Pays-Bas. Sur la brochure, vous trouverez French Chamber of Commerce in the Netherlands au stand 35, c'est `a cet endroit, au sein de la bourse de Berlage, que l'on parlera français. Ce sera dimanche 10 Octobre 2010, ce jour particulier avec une date marquante...
Pour récapituler:
Les français seront au salon I am not a tourist
Dimanche 10 octobre 2010
de 10h à 17h Stand 35
Beurs van Berlage, Damrak 277, 1012 ZJ Amsterdam
En vrac et début octobre
In dagelijks, le lundi, 4 octobre 2010
Ce vendredi l'actualité était chargée avec l'annonce d'un accord de gouvernement et l'entrée en vigueur de la nouvelle loi interdisant les squats. Le week end n'a pas été moins chargé...
La playlist du jour
In dagelijks, le samedi, 2 octobre 2010
Aujourd'hui encore j'ai risqué un tour à vélo alors que le ciel n'était pas vraiment bleu. Comme il fallait s'y attendre, il s'est mis à pleuvoir. J'ai faut comme quand il fait trop chaud, je me suis réfugié dans un bar en attendant que ça passe. Cette fois ci, grâce à mes quatre mots de néerlandais, j'ai pu échanger un peu plus avec les autochtones.
Voyage en Zélande: L'indépendance de la Belgique
In toering, le samedi, 25 septembre 2010
Le week end du 8 août Je suis retourné en Zélande pour voir si Drooderfiets, mon nouveau vélo, apprécierait le paysage. La dernière fois que j'y suis allé, en 2008, j'avais effectué le trajet en voiture et m'était promené le long de la frontière avec des amis. Cet été j'ai fait le voyage en train, prévoyant de faire une petite boucle à vélo (voir carte) dans cette province maritime du sud.
Sa proximité avec la Belgique souligne une frontière singulière et poreuse qui nous oblige à nous souvenir de l'histoire de l'indépendance de la Belgique.
France / Pays-Bas: Comparatif des services bancaires
In ik ben frans, le samedi, 25 septembre 2010
Je n'ai pas fait d'étude poussée de l'ensemble des services bancaires entre les deux pays mais j'espère qu'un jour l'intégration européenne et la dématérialisation des transactions permettra à un client de choisir sa banque dans n'importe quel pays de l'Union. En attendant je lis que les banques françaises sont parmi les plus chères d'Europe tandis que ma banque néerlandaise me propose de faire des économies sur son dos.
La note des millions: des questions et des réponses
In dagelijks, le jeudi, 23 septembre 2010
Hier, c'était le troisième mardi de Septembre, jour du Prinsjesdag. Cette journée folklorique marque la rentré politique. Mais actuellement le gouvernement en place est sortant et le gouvernement suivant tarde à se former. Comment cela s'est-il donc passé ?
Comment aller bosser à vélo sous la pluie
In dagelijks, le lundi, 20 septembre 2010
Un vélo d'entreprise
En vous présentant drooderfiets, mon nouveau vélo, je vous ai dit que c'était ma boîte qui me l'avait (presque entièrement) payé. Je ne vous ai pas parlé des avantages et des inconvénients rattachés à cette offre. coté avantages, ma boîte m'a aussi offert une assurance couvrant le vol, vandalisme ou autre destruction pour une période de trois ans. Coté inconvénients, la boîte ne me rembourse plus ma carte de transport (ce qui semble logique puisqu'elle m'a acheté un vélo pour me rendre au taf) pendant trois ans. Enfin, la formule indique que pendant cette période de trois ans, je n'ai pas le droit de profiter à nouveau de cette offre mais que je peux me faire rembourser 80 euros de frais (cadenas, entretien, équipement) par an pendant ces trois ans.
L'ensemble de ces dispositions ne sont pas obligatoires mais sont rendus possible par l'administration fiscale qui autorise ces avantages sans les taxer à hauteur de 750 euros par bicyclette et 250 euros par assurance pour trois ans ainsi que 80 euros de frais par an sur justificatif.
Petits comptes et petites économies
Cette formule implique que chaque déplacement en transport en commun est payé de ma poche. Comme je possède maintenant un vélo, l'utilisation des transports en commun en ville est fortement réduite. Néanmoins, quand je reçois des visites ou qu'il pleut fortement, il est plus agréable d'utiliser le tram ou le métro. Comme la pluie est omniprésente dans le port d'Amsterdam, l'addition peut vite devenir salée, au point de rendre dérisoire la somme que mon entreprise m'alloue pour l'achat de mon vélo.
J'ai donc décidé de faire un petit test:
La première année (de Février 2009 à Janvier 2010), je n'ai jamais utilisé le tram pour aller travailler. Je devais compter les jours ou j'arrivais trempé au boulot pour savoir le nombre de billets de tram économisés. Résultat de l'expérience, je n'ai été trempé que 3 fois (deux fois en hiver et un bel orage en été) pendant cette période.
L'expérience a ses limites. Je n'ai pas compté le nombre de déplacement personnels annulés à cause de la pluie ni les voyages effectués en transport collectifs simplement parce que c'était plus pratique. Malgré cela, le résultat de l'expérience était sans appel: Je peux me passer de vêtement de pluie et le prix que je paye à prendre le tram est dérisoire.
Ceci conforte le choix que font de plus en plus de vélotafeurs[1] en France et ailleurs dans le monde.
Les limites de l'expérience
2009 a été une année particulièrement chaude et ensoleillée pour les Pays-Bas. On ne peut pas dire la même chose de 2010. Depuis Février 2010, alors que j'ai pris l'habitude de distinguer les averses pour les éviter, j'en suis déjà à cinq jours trempé. Et nous sommes encore en été. Le temps hivernal pourri est déjà arrivé à l'approche de l'équinoxe et il promet de durer.
Avec l'augmentation des tarifs du tram à l'occasion du passage à la carte à puce, je vais surement devoir reconsidérer l'achat de vêtement de pluie
Notes
[1] Certain l'expliquent très bien sur le forum vélotaf
Une banque qui demande moins de sous
In nederlandjes, le jeudi, 16 septembre 2010
Ma banque, la Rabobank, m'a envoyé un courrier il y a quelques jours. Deux pages sérrées tout en Néerlandais. Le tout était accompagné d'un dépliant avec les nouveaux tarifs des forfaits bancaires. Ma formule Rabo Totaal Pakket passe de 7,60 à 10,10 euros par trimestre. Ouch! ça fait mal!
Heureusement, après moult relectures, j'ai compris ce que disait la lettre. En gros, après avoir observé mes habitudes bancaires sur l'année passée, ma banque me conseille de souscrire une autre formule de compte meilleur marché et qui remplit tous mes besoins: le Rabo DirectPakket. Ce dernier coute 4,35 euros par trimestre. Il ne permet pas de faire des virements avec formulaire papier mais depuis que j'ai ouvert ce compte je n'ai fait que des virement internet. Aucun changement à prévoir.
Au delà du conseil, la lettre m'explique que le changement est déjà effectué depuis le 1er septembre et que si je désir revenir à la formule plus chère, il me suffit de le demander. Je n'ai rien à faire et c'est tant mieux.
Je pourrais me réjouir que ma banque me fait faire des économies mais puisque c'est sur des frais qu'elle me facture tous les trois mois, je n'aurais toujours pas l'impression de faire une affaire. Toujours est-il que la Rabobank montre bien qu'elle soigne sa clientèle. C'est peut-être pour cela qu'elle est la première banque de détail du pays.
Vous en connaissez beaucoup des banques en France qui ont cette politique d'offrir la formule moins-disante la plus adaptée à ses clients ?
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Changement de banque: Rabobank
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