Je viens d'apprendre dans Backchich que les élections européennes étaient encore un enjeux sérieusement discuté en France et que c'était la faute aux irlandais. C'est un peu aussi la faute à des gens à Bruxelles qui on décidé que le mode de calcul du nombre de sièges au parlement européen peut changer en cours de mandature. Si les irlandais approuvent le traité de Lisbonne, certains pays comme la France ou les Pays-Bas devront trouver un ou deux député de plus à envoyer à Strasbourg. La notice Wikipedia sur les élections européennes de 2009 dénombre les changements de sièges.

Les Pays-Bas qui sont un pays bien organisé, ont prévu le coup. Le ministère le l'intérieur a indiqué avant les élections que le poste vacant (extra zetel) sera occupé par celui qui logiquement aurait eu le siège en fonction du scrutin du 4 juin 2009. On sait déjà qu'en cas de ratification du traité de Lisbonne, le 26eme siège Néerlandais sera occupé par un extrème-droitiste du PVV.

En France rien de tout cela. Bakschich nous explique que la solution envisagée était un peu là même qu'aux Pays-Bas, sauf que les Pays-Bas n'ont qu'une circonscription et que la France en compte huit pour deux postes à pourvoir. On ne peut pas envoyer des députés Frankenstein avec des bras du Sud-ouest, une jambe du Massif central-Centre et un tronc d'île de France, un pied d'Outre mer et une tête à l'ouest[1]... Le choix logique aurait été de piocher dans les circonscriptions les plus peuplées. L'île de France ou le Sud-Est. Il est possible que les deux sièges soit pourvus par un FN et un écologiste ce qui n'est pas très du goût de la majorité qui aurait bien aimé filer ce boulot à quelques copains dans le besoin.

Il semblerait même qu'au ministère de l'Intérieur ont ait imaginé relancer un scrutin pour ces deux sièges en demandant à ceux qui n'ont pas de circonscription de voter. J'imagine que c'est l'assemblée des français de l'étranger qui aurait été amenée à se prononcer, elle qui élit déjà quelques sénateurs dont une majorité issus de l'UMP. Ce serait pratique mais bien lourd à faire passer comme le souligne Backchich mais en plus c'est illogique. Les français de l'étranger on put se prononcer lors du scrutin du 7 juin. Ceux qui résident dans un autre pays d'Europe avaient aussi le choix de voter dans leur pays de résidence, ce que j'ai fait. Désolé Madame MAM mais l'excuse des français de l'étranger ne tient pas. Ne vous servez-pas de nous comme caution grossière à vos arrangements.

Note

[1] Quoi que...