lundi, 18 janvier 2021

La manif de Museumplein

Les fermetures de cinémas, piscines, magasins et stades s'éternisent les restrictions vous pèsent et l'obligation de rester chez soi commence à vous gaver. Vous n'êtes pas les seuls -moi aussi-. Ceux qui sont le plus en colère ont décidé de se rassembler pour le scander dans la rue.

Vous pensiez que les violences policières n'avaient lieu qu'en France ? Cette petite brève va vous montrer qu'Amsterdam aussi peut vivre des scènes de confrontation avec la police, même au temps du coronavirus.

Lire la suite...

dimanche, 8 novembre 2020

Des patrons revoient leur salaire à la baisse

Le gouvernement néerlandais (kabinet), vient de demander aux patrons de plusieurs organisations de télévision de revoir leur salaire à la baisse avec un plafond fixé tout de même à 148.000 euros.

C'est cette petite news de l'AD qui me pousse aujourd'hui à faire un billet parce qu'elle aborde deux thèmes que j'aurais aimé aborder depuis des années: La télévision publique néerlandaise et les revenus des dirigeants aux Pays-bas. Ces deux thèmes marquent une énorme différence avec la France et mériterait d'être approfondis. Je vais tenter ici un résumé pour vous expliquer le contexte de cette nouvelle, pas si anodine.

Lire la suite...

mercredi, 1 juillet 2020

Come on, t'es pas drietalig ?

Voici un petit texte qui circule chez les Belges mais beaucoup de français vivant aux Pays-Bas (et qui lisent ce blog) peuvent aussi le lire avec plezier. Donc je le partage aussi.

Lire la suite...

mercredi, 1 avril 2020

Partagez vos blagues sur le COVID-19

Alors que la France venait de décider son confinement et les Pays-Bas sa stratégie de la horde, l'Université d'Amsterdam UVA a ouvert une page pour collecter les blagues sur le Covid-19. La page demande l'aide de chacun pour collecter les blagues, les memes et autre fichiers humoristiques sur le coronavirus.

C'est vrai que quand la maladie était à un stade d'épidémie régionale, les blagues commençaient déjà à circuler à propos d'un truc qu'on ne maîtrise pas bien dans un pays exotique facile d'accès grâce à Ali Express. Maintenant qu'on est en plein dedans et qu'on doit justement rester dedans, les blagues circulent tout autant sur ce truc qu'on ne maîtrise peut-être pas mieux. L'exotisme oriental a été remplacé par les tranches du quotidien, impliquant des attestations pour certains et du papier toilettes pour d'autres. Pas un jour sans blague depuis des mois. Ils doivent bien rire à l'Université d'Amsterdam.

Université d'Amsterdam, Pays-Bas

N'importe quel site de collection de blague aurait mis en ligne ce contenu social pour faire de l'audience et partager ces tranche de rigolade mais les universitaires sont des gens sérieux et même après avoir partagé une blague, impossible d'avoir accès à la collection de blagues, ''memes' et matériel humoristique. Pourquoi font-il cela alors ?

C'est une professeure de Sociologie, Giselinde Kuipers qui est à l'initiative de ce site et de cette collecte de blague. Ce n'est pas la première fois qu'elle s'intéresse aux blagues sur un événement tragique puisqu'au cours d'une interview elle avoue avoir déjà collecté des blagues après ce qu'elle appelle le 9/11 il y a 20 ans. Dans cet article Grappen en grollen over het coronavirus: waarom doen we dat? paru sur le site scientias la scientifique explique sa démarche.

Giselinde Kuipers, Prof de socio

Nouveaux mots: Grappen en grollen

Selon le Van Dale, Grollen veut dire blague alors que Grappen veut dire blague. Les deux mots sont donc synonymes. L'article pourrait donc être traduit par : Blagues et plaisanteries sur le coronavirus: Pourquoi on fait ça ?

L'article n'explique pas pourquoi l'université d'Amsterdam collecte les blagues mais tente de répondre à l'envie de faire des blagues sur des sujets d'actualités graves et parfois tragiques. Il y a plusieurs raisons à ça selon la sociologue qui répond aux questions en oubliant de citer la première: parce que c'est drôle.

Les trois raisons exposées sont le besoin de communiquer sur un sujet qui nous occupe l'esprit, une manière de se sentir éloigné d'une actualité qui nous affecte mais finalement pas tant que ça et une manière d'introduire de la légèreté dans une actualité tragique.

Croudsourcing de blagues

Lors de son étude des blagues sur les Attentats du 11 septembre 2001 il y a 20 ans, Giselinde Kuipers n'a rassemblé qu'une centaine de blagues sur cet événement. Maintenant qu'elle est confinée dans sa maison des Pays bas alors qu'elle enseigne à l'université de Leuven en Belgique, elle a pensé que cette fois elle pourrait en rassembler plus avec l'aide du public. Elle a d'abord tweeté son appel avant de passer à l'étape supérieure avec l'aide de Mark Boukes de l'université d'Amsterdam. La page est en ligne depuis le 24 mars et accepte les blagues dans 30 langues. C'est un véritable croudsourcing qui est maintenant en place pour aider la recherche.

L'humour et la beauté

Oui, oui en envoyant un blague, vous pouvez aider la recherche. la Professeure Giselinde Kuipers se présente sur twitter comme étudiant l'humour et la beauté, et autres « choses futiles aux sérieuses conséquences ». Je ne peux me prononcer sur le sérieux des blagues qui seront étudiées dans le cadre de l'épidémie du coronavirus mais je veux partager une lecture sur l'autre sujet futile de la sociologue : la beauté.

En effet, les illustrations de cet article sont tirés d'une bande dessinée mettant en scène Giselinde Kuipers ayant pour thème la sociologie de la beauté. Une très très bonne lecture, mêlant fiction et les travaux de la professeure, pour une période où il n'est pas nécessaire de trop se montrer au monde.

mardi, 15 janvier 2019

Le tiret des Pays-Bas

Il m'est arrivé aujourd'hui une anecdote rigolote en regardant la photo du 13 janvier de Wikimedia Commons.

J'avais légendé cette photo de Agnes Monkelbaan :

Promenade dans le __Planken Wambuis__ dans la région du __Veluwe__, province de __Gueldre__, __Pays bas__

Promenade dans le Planken Wambuis dans la région du Veluwe, province de Gueldre, Pays bas

Après que j'ai enregistré mon ajout sur Wikimedia Commons, un certain Vigneron a repris ma prose en changeant la légende qui donne maintenant :

Promenade dans le __Planken Wambuis__ dans la région du __Veluwe__, province de __Gueldre__, __Pays-Bas__

Promenade dans le Planken Wambuis dans la région du Veluwe, province de Gueldre, Pays-Bas

Personne ne suit mon blog (d'assez près) pour savoir que j'ai changé ma façon d'écrire le nom de mon pays hôte depuis quelque temps. J'ai commencé en écrivant Pays-Bas avec des majuscules partout et un tiret au milieu mais depuis que je suis allé en République tchèque, pays dont le nom s'écrit sans tiret et avec une seule majuscule, je me devais d'être cohérent et écrire donc Pays bas, sans tiret et avec une seule majuscule. Persuadé que c'était la meilleure façon de l'écrire, je me suis mis à répandre cette graphie dans tous mes textes faisant économiser des majuscules à de nombreux imprimeurs. Même sur Wikipédia.

Après les éditions de la princesse, étudions donc les éditions du Vigneron. Cet éditeur vigilent a changé tous mes « Pays bas » en « Pays-Bas ». Cette modification m'a donc rendu curieux et j'ai donc vérifié dans la liste des états membres des Nations Unies. Je pense que l'ONU est une autorité valable pour vérifier l'orthographe mais j'ai aussi consulté le Conseil national de l’information géographique qui dépend du gouvernement français et qui publie sa liste des pays en PDF.

Les Pays-Bas ont donc un tiret et deux majuscules.

Nouveau mot: Nederlanden

Le nom officiel local des Pays-Bas est Koninkrijk der Nederlanden qui se traduit évidement en Royaume des Pays-Bas. Ce le nom officiel et la traduction se fait donc au pluriel puisque ce royaume est composé de plusieurs pays. Il y a les pays qui formaient avant les Antilles néerlandaises: Curaçao, Aruba et Saint-Martin ainsi que le pays qui constitue l'essentiel de la population et de la superficie du royaume, le Pays bas qu'on appellerait aussi la métropole si on osait une comparaison avec la France[1] est un pays constitutif.

Nouveau mot: Nederland

Le nom officiel de ce pays constitutif, composante principale du royaume des Pays-Bas est Nederland qui devrait se traduire par le Pays-Bas puisque Nederland est un singulier. L'orthographe ne change guère puisque « pays » tout comme « bas » ont la même orthographe au singulier et au pluriel. Seulement le mot Pays-Bas est toujours pluriel en français. Ce pourrait être pour simplifier une organisation compliquée ou bien pour se rappeler l'histoire des Provinces Unies qui ont marqué ce pays mais je pense que c'est avant tout un amalgame pratique. Après tout quand on est dans le Veluwe on se trouve à là fois dans le pays bas[2] et constitutif et dans le royaume des Pays-Bas.

Quelles règles pour nommer les pays en français

Pour revenir à la République tchèque et aux Pays-Bas on constate qu'il y a deux règles différentes pour orthographier les noms de pays en français, notamment les noms de pays composés (les noms, pas les pays). Essayons de reprendre la liste des Nations Unies et d'en tirer des conclusions qui nous aiderons tous.

Les républiques ne prennent pas de tiret ni de majuscules sur les mots suivants. Sauf la République démocratique du Congo mais là c'est parce que le dernier mot est un nom propre c'est le nom d'un fleuve. Les autres structures politiques prennent un tiret comme le Royaume-Uni, les États-Unis C'est sûrement le « Uni » qui impose son trait-d'union puisque le nom officiel de la Tanzanie est la République-Unie de Tanzanie. Mais puisqu'il faut une exception, Les Émirats arabes unis n'ont ni tiret ni majuscules.

Tout comme « uni », le « et » impose le trait-d'union comme pour Antigua-et-Barbuda Le « de » ou « d' » n'en prend pas. On écrira donc Côte d'Ivoire et Etats-Unis d'Amérique. C'est la même logique qui relie la Bosnie et l'Herzegovine dans Bosnie-Herzégovine et qualifie l'Arabie des Saoudiens Arabie saoudite.

Les pays du nord et du sud ne prennent pas de tirets mais des majuscules l'Afrique du Sud tout comme la Corée du Sud et plus au nord, la Corée du Nord et le Soudan du Sud ont tous les même règles. Facile.

Les saints prennent tous des tirets et des majuscules Saint-Vincent-et-les Grenadines comme Sainte-Lucie et les autres saints sauf Sao Tomé-et-Principe sans doute parce que ce n'est pas un saint français[3]. Les noms composés étrangers n'ont d'ailleurs pas de tiret non plus. Sierra Leone tout comme le Costa Rica et le Sri Lanka sont là pour le prouver. Le Timor-Leste est l'exception qui confirme la règle. Par contre les noms traduits en français prennent des tirets comme dans les archipels du Cap-Vert, de Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie , ou Trinité-et-Tobago sauf si ces archipels sont formés d'îles comme les Îles Marshall ou les Îles Salomon.

Pour les Guinées c'est simple, celles avec un adjectif ne prennent ni tiret ni majuscule alors que celle avec un nom propre prennent une majuscule avec tiret sauf sur la liste de l'ONU. On écrit Guinée équatoriale mais Guinée-Bissau. La Guinée tout court ne prend pas de tiret sauf si on écrit parfois Guinée-Conakry pour ne pas la confondre avec les autres. La Papouasie-Nouvelle-Guinée place ses tirets avant et ce, même sur la liste de l'ONU parce que ce n'est pas vraiment la Guinée.

Quand aux Pays-Bas, ils sont l'exception de la règle de l'adjectif qui ne prend pas de majuscule ni de tiret comme dans Arabie saoudite, République dominicaine et Guinée équatoriale. J'ai bien fait de me renseigner, les règles sont tellement simples que je ne referais plus de fautes.

Une exception qui vient de loin

Suite au partage de cette histoire sur facebook, on m'a signalée la page Wikipedia sur l'origine du mot Pays-Bas qui explique un tant soit peu cette exception. Le terme Pays-Bas est aussi ancien que Nederlanden et date de l'époque ou la région était bourguignonne. niederen Rheinlande a été traduit en français par « les basses terres rhénanes » et donc les « Pays bas rhénans ». Le tiret et la majuscule sont arrivés par la suite en considérant l'ensemble comme un nom propre, pour les distinguer des « États de par-delà » (la Bourgogne et la Franche-Comté). C'était au XVIᵉ siècle et même si depuis, la région connu de nombreux régimes, le nom du pays est resté le même.

Notes

[1] C'est d'ailleurs une mauvaise comparaison puisque trois communes (à statut spécial) ne sont pas situées en Europe. Les communes BES pour Bonaire, Saint Eustache, Saba.

[2] Je parle ici de bassesse en altitude. Je ne voudrais pas qu'on me refasse le procès des Basses-Alpes et de la Loire-Inférieure.

[3] Le nom français de Saint-Kriss-et-Nevis serait en fait Saint-Christophe-et-Néviès mais comme les mots « saint » et « et » ne sont pas étrangers on accepte les tirets.

lundi, 4 juin 2018

Doei, douille

C'est toujours surprenant pour les primo-arrivants de voir comment les locaux se saluent. Pour se dire en revoir, ils essaye de ce remémorer l'histoire du fou qui change une ampoule. Et ils se crient, parfois de l'autre bout de la rue (à vélo) « douille ! douille ! ».

Nouveau mot: Doie

Bon en fait c'est l'impression que ça donne mais c'est un peu différent… En fait ils se saluent pour se dire au revoir (et parfois à vélo) en disant "doei! doei!" parfois "doe-doei" ou bien "doe — oei" qui peuvent s'entendre respectivement «douille douille», «dou-douille» ou «dou-ouille».

Doei ça vient?

En fait cette salutation vient de Dag! qui est une version courte de "Goede dag" ou "Goeje dag" qui se traduit littéralement bon jour. Rien de plus normal que de se souhaiter une bonne journée au moment de se quitter. Rien de surprenant que cette salutation récurrente trouve des diminutifs familiers façon 'lut, bail, tchô… Ici le Dag est devenu doei et très vite tout le monde l'adopte, même les allochtones, même ceux qui ne parlent pas vraiment la langue.

Bon allez, doei à la prochaine…

vendredi, 18 décembre 2015

Le revenu de base s'installe aux Pays-Bas

Des économistes et autres penseurs estiment que l'humanité a maintenant les moyens de se doter d'un système où les moyens de subsistance ne se basent plus sur le seul travail. La richesse collective est actuellement suffisante pour qu'au niveau d'une ville, d'une région ou d'un pays on puisse prendre en charge les besoins de base de tous sans distinction. Sauter le pas en donnant à tous ces ressources sans condition, abandonner les allocations d'assistance et laisser le reste aux initiatives individuelles ; c'est l'idée du revenu de base qui a été présenté au public en 2013 dans le cadre d'une campagne citoyenne européenne. C'est à ce moment que j'ai découvert cette idée que j'ai promue aussitôt intéressé par les possibles que cela ouvrait. La pétition européenne n'a pas collecté le nombre suffisant de signatures pour que la commission s'y intéresse mais l'idée s'est diffusée un peu partout pour être reprise et défendue par de nombreux acteurs qui ne faisait pas toujours l'unanimité. À ce jour aucune collectivité ne l'a mise en place.

Au pays bas, 2015 a été un tournant pour la prise en compte de cette idée.

Il y a d'abord eu cette campagne de crowdfounding menée par l'économetriste Sjir Hoeijmakers pour consacrer plus de temps à son activité militante pour le revenu de base. Sa page Dream and Donate de demandait pas de fonds pour cette cause mais un revenu de base de 1000€ par mois pour lui même afin qu'il puisse faire ce qui l'intéresse de son temps (sous entendu, militer pour le revenu de base, chose qu'il détaille quand même en profondeur).

Nouveau mot: Tegenlicht

La traduction littérale de Tegenlicht pourrait être contre lumière mais c'est plutôt contre jour qu'on dit en français. C'est le nom d'une émission sur la chaîne documentaire VPRO.

Le titre du tegenlicht du 25 avril 2015 était argent gratuit (Gratis geld). Vu l'attrait des néerlandais pour les promos en tout genre, il est probable que le titre ait fait mouche mais le sujet était le revenu de base (basisinkomen)[1]. Ce documentaire, avec plein d'intervenants intéressants qui discutent les expériences plus où moins comparables dans l'histoire ou le coût total d'un tel projet (30 milliards d'euros pour tous les Pays-Bas), a marqué les esprits.

Plusieurs municipalités ont été intéressée par le sujet et se sont demandés comment le mettre en place. Puisque l'on ne met pas en place un tel changement sans étude d'impact, la question de l'expérimentation de ce revenu de base s'est posée. La commune d'Utrecht, quatrième ville du pays en population se pose la question de la mise en place d'une telle expérimentation, vite rejointe par d'autre communes grandes et moyennes comme Groningue, Maastricht, Gouda, Enschede, Nimègue ou Wageningen.

C'est surtout l’intérêt d'Utrecht qui a fait circuler la nouvelle dans le monde. Notons que le titre de Slate Utrecht, la ville où la pauvreté n'existera (peut-être) plus est plutôt racoleur parce qu'à ce stade, la ville ne sait pas encore exactement comment la ville va tester ce revenu de base. L'idée est d'avoir un groupe de gens, bénéficiaires d'aide sociale dont les aides seront remplacées par un revenu de base qui ne sera pas suspendu s'ils trouvent un emploi ou s'ils s'en sortent autrement et un groupe test qui continuera à recevoir les aides sociales selon le modèle actuel. Il est trop top pour savoir si les autres municipalités se joindront à cette même étude ni même combien de temps cela durera mais l'idée est bien là et promis, au 1er janvier 2016 les premiers versement du revenu de base seront versé sur les comptes en banque ces heureux testés.

Il faudra aussi revenir voir les résultats quelques années plus tard en regardant la vie des allocataires et la vie des bénéficiaires du revenu de base.

Note

[1] Pour le coup, vous avez trois nouveaux mots pour le prix d'un seul. C'est l'effet revenu de base…

vendredi, 24 octobre 2014

On revient sur la dispense d'interdiction de fumer

En 2008, j'annonçais que le France tout comme les Pays-Bas allaient interdire de fumer dans tous les lieux publics sans exception. Un des points communs dans les deux pays, les plaçant de fait dans le club des pays les plus stricts envers le tabac comme le montre cette carte d'Europe :

Carte de l'interdiction de fumer dans les lieux publics en Europe

On pourrait penser que la loi aurait du mal à s'imposer en France, pays latin et frondeur tandis qu'elle passerait mieux aux Pays-Bas, pays nordique et consensuel où l'industrie ne dispose plus d'un champion national proche des milieux politiques. C'est pourtant le contraire qui s'est produit. Les Pays-Bas viennent seulement d’entériner l'interdiction complète en ce 22 octobre 2014. Il aura fallut 6 ans ! Retour sur cette bataille de la fumée :

Lire la suite...

jeudi, 16 octobre 2014

Voiture éléctrique : Amsterdam en avance

Alors que tout le monde semble découvrir la voiture électrique au salon (Mondial) de l'automobile de Paris, Amsterdam continue son petit bonhomme de chemin dans la diversification des modes de transports durables. Les voitures en partage y stationnent depuis les années 90 et la première borne de recharge électrique a été posée il y a cinq ans. Ici, le coût du stationnement et l’exiguïté de la ville ne favorise pas la possession d'un véhicule ce qui aide le développement des modes de circulation alternatifs. Petit historique :

Lire la suite...

jeudi, 18 septembre 2014

L'assistance automobile avec ANWB

Nombreuses sont les personnes qui m'ont fait remarquer le design biscornu des bornes de secours au bord des routes hollandaises. Alors que dans presque tous les pays elles sont oranges, ici, elles sont jaunes avec des pointes effilées en tête.

Voiture en panne le 14 septembre

Pour répondre à vos interrogations, j'ai décidé de tomber en panne sur l'autoroute, afin de vous faire profiter de mon expérience avec l´une de ces bornes et de l'assistance qu'elle est sensée apporter.

Lire la suite...

- page 1 de 4