dimanche, 26 mars 2023

La rétrospective Vermeer et les abus du droit d'auteur

Ce printemps le Rijksmuseum ouvre sa rétrospective Johannes Vermeer et rassemble pour la première fois en un seul lieu, 28 tableaux du maître du XVIIᵉ siècle sur les 37 qui lui sont attribués. Ils sont observables au Rijksmuseum jusqu’au 23 juin par tous les chanceux qui ont put avoir des billets. L’expo, annoncée en décembre est déjà complète depuis des lustres.

Pour réaliser une telle rétrospective, le Rijksmuseum s’est fait prêter 24 toiles de 14 institutions de par le monde dont la plupart sont des grands musées nationaux mais il y a aussi des fondations et d'autres musées comme la Mauritshuis de la Haye qui a bien entendu prêté trois tableaux dont la star la jeune fille à la perle qui fait l'affiche de l'expo.

La France participe à cette exposition avec seulement un tableau prêté par le Louvre et qui a fait l'objet d'un timbre en France en 1982 : La dentelière.

La différence entre les deux reproductions que j'affiche sur mon blog ci-dessous c'est que dans la première elle est autorisée par le musée Mauritshuis et dans la seconde elle est interdite par le Louvre utilise le régime du droit d'auteur pour justifier de cette interdiction comme le rappelle l’ami Thierry Noisette dans un article de ZD Net.

Sur les 14 musées qui ont prêté des œuvres à l’exposition d’Amsterdam, 9, dont le Louvre, prétendent à un copyright sur la reproduction numérique des œuvres du peintre… mort il y a 3 siècles et demi.

Thierry Noisette souligne le travail effectué par Douglas McCarthy, spécialiste de l’open access dans la culture sur les toiles prêtées dans le cadre de cette exposition. Sur les 28 tableaux de l'exposition la moité en fait l'objet d'une revendication de droits d'auteurs par leurs institutions propriétaires. Et Douglas McCarthy de rappeler que dans l'ensemble des pays ayant prêté des tableaux, les droits d'auteurs expirent 70 ans après la mort de l'auteur. Ce qui pour le cas de Johannes Vermeer, mort le 15 décembre 1675 est passé depuis bien longtemps.

Le louvre comme les deux tiers des musées prêteurs, imposent donc des restrictions à la reproduction qu’ils ne sont pas en droit de demander. C’est une pratique contestable de copyfraud est hélas courante. Le Louvre est d’ailleurs coutumier du fait puisqu’en 2017, le musée interdisait les photos lors d’une exposition dédiée à ce même Vermeer ce qui a fait réagir le juriste Calimaq. Le comble de cette exposition est l'interdiction de photographier le tableau de la laitière prêté par le Rijksmuseum dont le musée amstellodamois offre une copie numérique haute définition sur son Rijkstudio.

On notera que les deux musées néerlandais font un sans-faute pour respecter le droit des œuvres dans le domaine public. La Mauritshuis mentionne que l’œuvre est dans le domaine public tandis que le Rijksmuseum a placé ces tableaux sous licence CC0 qui est la licence créative commons équivalente du domaine public.

Encore un exemple néerlandais à suivre.

mardi, 3 août 2021

Bientôt un musée des musiques électroniques

C'est ce qu'annonce le projet Our house sur son site, un modern museum of electronic music culture va ouvrir ses portes à Amsterdam à l'été 2021. C'est maintenant. Bien plus qu'un musée, la page annonce :

Situé à Amsterdam, Our House est une expérience high-tech rendant hommage à la musique et à la culture électronique. Loin d'être un musée qu'on visite, Our house vous emmène dans un voyage innvovant et futuriste. etc.

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lundi, 25 novembre 2019

Comment déménager une toile de 48m de long

Voilà presque 7 ans qu'il n'y a plus un seul bureau de poste aux Pays-Bas. Je vous ai parlé de la fermeture des plus emblématiques notamment parce qu'ils étaient des lieux publics à admirer comme des œuvres d'art.

La poste centrale d'Utrecht est notable par son architecture typique de l'école d'Amsterdam. Lorsque les travaux seront terminés, le bâtiment sera nouveau ouvert au public comme bibliothèque municipale avec des inévitables magasins. En attendant, le grand hall intérieur est visible sur le web comme je l'ai déjà évoqué.

La poste centrale de la Haye était sans un bâtiment moins singulier mais il abritait une copie de Metamorphosis III, une toile monumentale de l'artiste local M.C. Escher. J'ai déjà expliqué que cette toile est aujourd'hui visible par le public (qui a les moyens de prendre l'avion). En relatant ces faits au détour d'un voyage, je n'ai pas évoqué la question cruciale du déplacement de la toile depuis la ville où habite le roi jusqu'à l'aéroport où il lui arriva de piloter des avions. En effet cette œuvre mesure 48 mètres de long. C'est forcément un convoi très exceptionnel qui a permis son déménagement et c'est ce déménagement qui est raconté dans un petit film que je voulais partager avec vous.

Même si l'information n'est plus toute fraîche elle reste un témoignage important de l'attention particulière que les néerlandais portent à la conservation de ce que les gens trouvent beau.

vendredi, 20 octobre 2017

Inktober d'Amsterdam

Vous devez connaître Inktober ce défi de dessinateur qui consiste à faire un dessin à l'encre par jour pendant un mois. Juste avant Movember et Decembeard, le mois d'octobre nous offre une floraison graphique pour tous les goûts et dans le monde entier. Alors évidement, en Hollande aussi on s'est mis à Inktober et je ne pourrais pas passer en revue tous les dessinateurs du pays qui y participent. Juste je voudrais partager le Inktober d'une compatriote qui vit à Amsterdam. Et quand on décide de faire une série quotidienne sur Amsterdam, quel est le thème ? Je vous le donne en mille : Le vélo. Donc Lauraine Meyer, Amstélodamoise depuis 2015 nous propose sa série sur la petite reine au pays des canaux sur Instagram.

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lundi, 13 juillet 2015

Cathédrale impromtue (2/2)

Parfois, au détour d'un petit tour en voiture ou à vélo, on découvre qu'on est passé à proximité d'une cathédrale. Cathédrale construite dans un endroit et d'un matériau inhabituels. J'ai parlé de cette cathédrale de Reims en rochers à proximité du delta project, réalisée par Marinus Boezem. Mais l'artiste ne s'est pas arrêté à cette seule cathédrale. L'une d'elle se croise sur l'île du Flevoland, le long des pistes cyclables d'Almère. C'est la cathédrale verte, (De Groene Kathedraal).

La cathédrale verte

La cathédrale verte est en fait mieux visible du ciel et aujourd'hui même les plans du coin la font apparaître, ce qui n'était pas le cas pendant de nombreuses années. Ici vous pouvez la voir sur OpenStreetMap :

La Cathédrale verte sur Openstreetmap

La cathédrale verte est en fait une double cathédrale, le monument lui même, composé de peupliers plantés de la même manière que les piliers de la cathédrale de Reims, et une clairière dans le bois juste à coté, de la même taille et forme que la cathédrale. Tout est fait comme si les arbres avaient été transportés d'un lieu d'extraction à un lieu de construction, comme pour les pierres d'une cathédrale. Ici, la clairière est à quelques minutes de marche de la cathédrale verte.

chaque arbre est relié par un petit chemin piéton qui achève le plan de la cathédrale. Au sol, on voit les chemins et on peut les emprunter mais on voit surtout un grand bosquet de peupliers dont l'alignement est peut être singulier mais pas très explicite.

La Cathédrale verte au sol

Comme pour les crop circles anglais, il faut prendre de la hauteur pour admirer au mieux ce monument arboricole. Les meilleurs photos sont donc prises d'avion ou de drônes et montrent la cathédrale verte dans toute sa splendeur.

La Cathédrale verte vue du ciel

La construction de la cathédrale a commencée en 1987 quand la mairie d'Almère a décidé de planter selon les plans de Marinus Boezem conçus en 1978, des chênes et des hêtres et des haies selon le plan de cette cathédrale, ainsi qu'une autre avec des peupliers de Lombardie. La première cathédrale tombait en ruine à mesure que les arbres poussaient de manière irrégulière (c'est aujourd'hui la clairière) alors que la seconde montait vers le ciel lentement comme devait le faire la cathédrale de Reims au 13ème siècle. En 1996 les peupliers étaient suffisamment grand pour que la cathédrale soit officiellement ouverte et les chemins ont été installés au sol. Le musée du Pavillon d'Almere (Museum De Paviljoens) qui présente cette oeuvre, la date de 1978-1996 comme si l'artiste avait passé presque 20 ans à travailler dessus.

En fait ce sont les arbres qui ont fait le plus gros du travail en poussant pendant toutes ces années. Cette œuvre de land art s'intègre tellement dans le paysage que c'est le paysage qui la fait vivre...

vendredi, 26 juin 2015

Mes vacances en Asie

Autant vous le dire tout de suite pour éviter toute confusion, je ne suis pas parti en Asie et je ne vais donc pas vous parler de mes vacances[1]. Je vais vous parler des vacances de Zilla van den Born, graphiste-designeuse d'Amsterdam. Ces vacances en Asie, ce sont les siennes.

L'année dernière, Zilla terminait son cursus de graphisme à l'école d'art d'Utrecht (Hogeschool voor de Kunsten Utrecht) plus connue sous le nom d'HKU. Son projet de fin d'année se devait de montrer sa créativité et sa connaissance en matière d'édition d'images, de production video, de documents imprimés etc. Le coté créatif de son projet l'a rendu célèbre ce qui est très bon quand on se lance dans cette activité et comme elle sort de l'école quoi de mieux qu'une blague de potache. Elle a fait croire à ses amis et famille qu'elle était partie en vacances en Asie du sud-est alors qu'elle est resté cinq semaines dans sa chambre à Amsterdam. Son projet de fin d'année est exposé sur le site de l'école sur la page Sjezus zeg Zilla. Sjezus zeg Zilla (Oh mon Dieu Zilla) est la réaction de ses proches quand ils ont découvert la supercherie.

Sjezus zeg Zilla page

Pour berner son monde, Zilla a simplement alimenté sa page facebook, son twitter et son compte vimeo avec des messages des photos et des vidéos de ses soit-disant vacances, messages, photos et vidéos qu'elle peaufinait depuis sa chambre Amstelodamoise. Pour les photos de food porn[2], elle est simplement allée diner dans un des nombreux restaurants asiat' de la capitale mais pour les photos de plongée ou de voyage en tuk-tuk, elle s'est assuré la complicité dans copain photographe qui manie la retouche d'image à merveille comme tout bon photographe. Le plus déroutant vient peut-être les sessions skype qu'elle avait avec ses proches, soit-disant depuis son hôtel alors qu'elle était toujours dans sa chambre à Amsterdam, après s'être offert un coup de soleil dans un solarium de la ville.

Une autre vidéo de la blagueuse montre ses famille et amis devant l'annonce de la supercherie. Surprise, étonnement, incrédulité et colère se lisent sur les visages. Si certains ont trouvé ça rigolo, d'autres n'ont pas du tout apprécié que leur petite Zilla (Sjesus zeg Zilla) leur mente.

Une nouvelle approche des médias sociaux ?

Pourtant, on peut dire que tout le monde le sait, les média sociaux ne sont pas le miroir de la vérité. Il véhicule plutôt une image que chacun se sculpte plus ou moins consciencieusement, plus ou moins consciemment. Zilla a expliqué à la publication de son projet que « tous le monde sait que les images des mannequins sont trafiquées mais nous oublions souvent que nous trafiquons aussi la réalité avec nos propres vies ». Au delà des images, c'est notre vie entière que nous passons sous le filtre des média sociaux et l'expérience de Zilla montre jusqu'à quel point cela peut aller[3].

Si la blague de Zilla est un gros mensonge assumé, combien d'entre nous archivent une image mensongère de leur propre vie sur les réseaux sociaux sans vraiment l'assumer ? La question reste ouverte mais cela nous rappelle qu'il est préférable de prendre les messages que nous recevons en ligne avec parfois plus de pincette que nous ne le faisons habituellement.

Les vacances

Ce premier juin, Zilla a posté une photo de son départ en vacances sur son compte facebook... Devinez quelle est la première réaction ?

Zilla part en vacances

Notes

[1] Pour ceux qui veulent en savoir plus sur mes vacances en Asie, je vous invite à relire ce billet avec une photo de la rivière Tembeling en Malaisie.

[2] Vous savez, ces gens qui postent une photo de ce qu'ils ont dans leur assiette...

[3] C'est un sujet d'étude qui continuera à être exploré je pense, ici Zilla est citée dans une convention de communication en Allemagne !

mardi, 8 avril 2014

Cathédrale impromtue (1/2)

Il y a bien longtemps, je suis allé visiter plan delta, ce projet fou de plusieurs ouvrages ayant pour but de stopper la mer quand elle fait le gros dos (pas si fou que ça comme idée). Ceci pour éviter les inondations meurtrières comme celles de la Sainte Elisabeth. Une des choses qui m'ont le plus marqué c'est ce plan de cathédrale, sur l'île artificielle de Neeltje Jans, au pied de l'Oosterscheldekering, à deux pas du musée qui présente le projet au public. Lorsqu'on gare sa voiture sur le parking à coté, ces rochers ressemblent à de simples rochers posés là pour éviter que des camping cars s'y garent mais y regarder de plus prêt (de plus loin en fait) on y découvre les plans d'une cathédrale.

J'avais posé une question sur le forum pour découvrir ce que tout cela signifiait mais sans grand succès. J'ai trouvé la réponse tout seul, que je vous livre ici.

la cathédrale de Reims sur Neeltje Jans (photo : Max Froumentin)

Ces cailloux sont l'œuvre de Marinus Boezem qui reproduit ici les plans de la cathédrale de Reims. Les plans de cathédrales gothiques ont un graphisme bien équilibré et je trouve que Reims est un bon choix. L'histoire ne dit pas si c'est ce qui a inspiré Marinus Boezem.

Sur le chemin au dessus de la cathédrale, trône le message :

Hier gaan over het tij
de maan, de wind en wij

Ce qui veut dire : « Ici, se tient au dessus de la marée, la lune, le vent et nous » Ce qui se rapporte aux travaux du plan delta bien plus que de la cathédrale de Reims. En effet, grâce au plan delta, les néerlandais peuvent se vanter d'être les seuls, après la lune et le vent à contrôler les flots.

Cette cathédrale est visible sur place mais on la voit mieux depuis le ciel.

mardi, 5 novembre 2013

Schiphol, Hall M comme Metamorphose

Je vous ai partagé ma visite du musée de Mauritz Cornelis Escher in het Paleis van Den Haag et je vous ai même parlé d'une de ses œuvres les plus connues appelée Metamorphosis I, II et III. Je vous disais même que cette œuvre était visible à la poste centrale de la Haye. Ce n'est pas vraiment vrai, la fresque de la poste de la Haye est une copie.

En fait, c'est la poste de la Haye qui a provoqué la création de Metamorphosis III l'idée était de rallonger Metamorphosis II (4 mètres de long) de 3 m. Le résultat est un œuvre de 7 mètres sur bois qui est aujourd'hui dans le musée M. C. Escher de la Haye avec les autres métamorphoses. Parmi les nouveaux motifs rajoutés on peut y voir des enveloppes ailées, symbole du courrier qui voyage, hommage certain au commanditaire de l'œuvre. Cette nouvelle composition a ensuite été reproduite en 7 fois plus grand sur toile par l'étudiant en beaux arts Huug Vooys sous la supervision du maître Escher lui même. C'est du moins ce qu'affirme la page du musée qui parle de cette toile. Elle précise en outre, que la toile a été présentée au public en novembre 1969 et ce dernier a pu l'admirer jusqu'en 2008.

Métamorphose 1ère partie Métamorphose 2ème partie Métamorphose 3ème partie Métamorphose 4ème partie Métamorphose 5ème partie

Quand deux ans plus tard j'annonçais que les bureaux de poste allaient fermer, à commencer par le mien, je ne me doutais pas que le bureau de poste central de la Haye, celui là même qui était décoré de la longue frise était déjà fermé depuis plus d'un an. Cette fermeture est complètement passée sous mon radar (et sous le votre aussi je suis certain) et ce n'est que bien plus tard que je me suis demandé ce qu'est devenu la toile de 48m de long signée MCE (M. C. Escher) qui décorait jadis ce bureau de poste.

Metamorphosis III à Schiphol

Ce n'est qu'au hasard de mes déplacements que je me suis retrouvé au pied de cette œuvre dans un hall de l'aéroport de Schiphol. C'est donc près d'Amsterdam qu'elle a échoué alors que l'aéroport de Rotterdam-la Haye était pourtant bien plus près. Il me semble qu'à l'époque c'était le hall G, réservés aux vols bons marché et aux charters mais j'ai constaté que le hall a été renommée Hall M. Peut-être est-ce à cause de la frise Metamorphose. Quelqu'un a décidé de donner à la porte la première lettre de la frise qui y est exposée.

Schiphol Gates M comme Metamorphosis III

Ce n'est hélas pas suffisant pour intéresser les voyageurs. Les yeux rivés sur leur billet ou leur téléphone, ils ne lèvent la tête que pour regarder le panneau des départs voir si la porte de leur vol est annoncée. Ce sera la porte M-quelque chose, M comme Métamorphose.

dimanche, 16 juin 2013

Expo photos en plein air (7)

Je ne suis plus à Amsterdam mais quand j'y passe je fais des découvertes qui me semblent familières et nouvelles en même temps.

Familières parce que l'exposition de photos en plein air est une habitude de la ville aux 1300 ponts que j'ai déjà relaté plusieurs fois dans ce blog. Nouvelle parce que chaque exposition est nouvelle et offre à découvrir un nouvel univers.

L'autre nouveauté est aussi l'emplacement de cette exposition, sous le Spaarndammerspoorbrug, le pont rail sur lequel passent tous les trains reliant Amsterdam à Haarlem. Le passage sous ce pont, passage obligé entre le Quartier de Spaarndammerbuurt et Westerpark, est surtout emprunté par les vélos et les voitures. Il y a peu de piétons qui flânent sous ces rails. Idem pour moi, peu de temps pour flâner devant ces grands panneaux cette fois mais juste quelques minutes pour prendre des photos et les partager avec vous.

Expo photos en plein air (7) à Spaarndammerbuurt

Expo photos en plein air (7) à Spaarndammerbuurt

En fait chaque photo est un photo montage et la série n'a pas de fil conducteur sauf que les photos se suivent elles sont liées l'une à l'autre par un objet ou une couleur que l'on retrouve sur les deux images mais sous des angles différents. Cela donne une frise un peu (mais alors très peu) comme la presque Metamorphose de M.C. Escher dont je vous ai parlé il y a quelques années.

Expo photos en plein air (7) à Spaarndammerbuurt

Comme à chaque expo en plein air, les gens passent et s'en foutent…

jeudi, 15 mars 2012

Laser 3.14

Hier, c'était le jour de pi, j'imagine que cette date a été choisie pour son 3.14. Un nombre sur lequel les savants continuent de découvrir.

Hier c'était aussi le jour de 3.14 puisque j'ai croisé à nouveau des graffitis de Laser 3.14 un graffiti artiste qui sévit depuis plus de 10 ans dans la capitale hollandaise. Laser 3.14 orne les murs et les surfaces temporaires (palissades, planches, roulottes...) de phrases emblématiques en anglais, qu'il signe d'un tag facile à identifier. Quand je suis arrivé à Amsterdam Laser 3.14 était dans tous les quartiers sur toutes les palissades. Aujourd'hui, il est moins fréquent croiser sa prose, mais c'est ce qui m'est arrivé hier soir.

Laser 3.14

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