La bière est trop chère

Trop paisiblement même, depuis 1996 le prix de vente de la bière aux Pays-Bas. Les grands du secteur se mettaient d'accord pour augmenter ensemble les prix formant ainsi un cartel de la bière au détriment des consommateurs. La commission Européenne a infligé des amendes à la bande des quatres pour non respect des rêgles de concurences[1]. Il y en a pour cher et les consommateurs de bière ne verront pas baisser les prix pour autant. Le site bierverliesmeter propose aux internautes de calculer l'agent qu'ils ont perdu à cause de cette entente et lance un concours pour trouver la meilleure idée de demande de compensation (en mousse ou en nature).

Malt, houblon et concentration

En 2005 SABMiller a racheté un groupe brassicole colombien (numero un dans son pays) homonyme de la brasserie Néerlandaise Bavaria. SABMiller, un groupe sudafricain, est devenu ainsi deuxième mondial du secteur. Ce dernier a annoncé la création d'un joint-venture avec Molson Coors , numéro cinq mondial, pour commercialiser leurs produits aux États-Unis, sur le plus grand marché de Anheuser-Busch (Budweiser), numéro trois mondial. SABMiller est aussi en train de racheter Grolsch, deuxième brasseur Néerlandais. Pendant ce temps, Scottish & Newcastle, numéro sept du secteur qui détient les brasseries Kronembourg, numéro un du secteur en France, vient de refuser une offre de rachat (avant dépeçage) de Heineken, numéro quatre mondial et numéro un à Amsterdam, associé à Carlsberg, le Danois numéro six mondial et numéro un sur les maillots de l'équipe de foot de Liverpool, qui eux ont plusieurs numéro.

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