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Hier en Fokker

in nederlandjes le lundi 10 juillet 2006
đŸ· schiphol đŸ· transports

Je profite d’un voyage retour Ă  Amsterdam pour vous parler d’une aventutre industrielle NĂ©erlandaise


Pour revenir Ă  Amsterdam, KLM m’a fait voyager dans un de ses cityhopper, ces avions qui font des sauts de puce d’une ville Ă  l’autre. La plupart de ces KLM-cityhopper sont des Fokker, le mien Ă©tait un Fokker F70, 80 passagers sur des rangĂ©es de 5 siĂšges (deux Ă  gauche et trois Ă  droite). Un bel avion avec des moteurs Rolls-Royce situĂ©s Ă  l’arriĂšre de l’appareil et fabriquĂ© dans le pays de la compagnie affrĂȘteuse.

mon F70 KLM-cityhopper

Anthony Fokker est un des grand ingĂ©nieurs des dĂ©buts de l’aviation. Il est NĂ©erlandais mais il a construit son permier avion en Allemagne. Il est ensuite devenu cĂ©lĂšbre en construisant les fameux triplans allemands de la guerre 14-18. AprĂšs le traitĂ© de Versailles, comme l’Allemagne n’a plus le droit de construire d’avions, il rentre aux Pays-Bas et crĂ©e la sociĂ©tĂ© Fokker en se focalisant sur la construction d’avions civils. Les Fokker sont entrĂ©s dans l’histoire par leur utilisation dans de nombreuses premiĂšres liaisons intercontinentales. Cette aventure a continuĂ© jusque dans les annĂ©es 80 Ă  90 avec la production d’avions commerciaux rĂ©putĂ©s comme les F-27, F-28, F50, F70 et F100.

Fokker F50 vu depuis le hublot de mon Fokker F70
Alors que l’entreprise a dĂ©posĂ© son bilan en 1996, on trouve encore de nombreux exemplaires encore en service aujourd’hui sur l’aĂ©roport de Schiphol et ailleurs. Nous allons encore pouvoir apprĂ©cier les hublots parfaitement ovales de ces avions pendant longtemps.

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